Tomber vers le haut


RÉSUMÉ

Helena Belzer nous donne à voir des paysages mentaux au fil d’une connexion entre le spirituel et le cosmique. Il faut oublier activement les lois du réel, sa mise en perspective afin de laisser être un autre peuplement de l’espace, un nouveau phrasé du monde. Il n’y a pas de recomposition du visible sans sa décomposition préalable.
Solliciter, se mettre à l’écoute de conditions de possibilité du visible inédites, c’est le franger d’absence, de retrait, le laisser ouvert sur l’indéterminé, sur le devenir. ne pas le bâillonner dans le clos, ne pas saturer les phénomènes. Qui garde les formes dans l’ouvert, qui les branche sur les forces ne s’érige pas ipso facto en sentinelle de l’infigurable, d’un invisible, d’un irreprésentable dont l’énigme se doit d’être jalousement gardée. Ce qui se montre s’estompe, se voile, se déporte dans des métamorphoses sans qu’il y ait un point d’imprésentable à sauvegarder. Pas de Saint des Saints, de Graal interdit, pas de théologie picturale négative butant sur un invisible en soi. La peinture ou comment trouver un lieu où habiter.





NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

C’est l’été et comme souvent, c’est la zone, quelque part. Saison adéquate – s’il en fallait une – pour s’adonner à un penchant désinhibé pour les peintres et les poètes, doués du talent de trouer le visible de signes, d’y tracer des passages pour qui ne les voit pas. Lecteurs et éditeurs le savent bien : les livres offrent un bel abri aux rencontres picturo-poétiques autant qu’un aller simple pour l’ailleurs. Justement, Pierre-Yves Soucy, directeur des collections de La Lettre volée, vient de rassembler en un recueil, pour la seconde fois, deux espèces de voyantes – Véronique Bergen au clavier, Helena Belzer au pinceau – dans des pages estampillées magie – noire ou blanche: là n’est plus la question. Tomber vers le haut relève des territoires…


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