Quand deux œuvres se font signe, que l’une prend forme à partir de l’autre, les liens, implicites ou explicites, ont des formes très diverses : il peut y avoir, de façon générale, une influence ou un souvenir ; il peut y avoir, de manière plus précise, une citation, un emprunt ou un jeu sur les codes ; il peut y avoir, enfin, par une autre pratique, une imitation, une copie ou un plagiat…Ce que propose Aniss El Hamouri est d’un autre ordre : « une autofiction intrusive basée sur le film de John Carpenter : The Thing ». L’histoire, évocation de la bi-nationalité belgo-marocaine de l’auteur et des malaises qu’elle engendre, a donc pour fondement celle qu’il rend graphiquement à partir de scènes marquantes du film de Carpenter.…
Éric Derkenne a fait du visage le théâtre de ses précises opérations.Jour après jour cerné de lignes ombrageuses, le siège du combat se disloque en de sombres cavités. Les yeux, les oreilles, les narines, la bouche sont autant de gouffres que l'artiste sonde inlassablement et qui emportent celui qui les scrute dans des tourbillons vertigineux. Les têtes prennent corps et dans ce bataillon de figures totémiques, chaque soldat se distingue grâce à une infinité de détails graphiques.Parti d'un bigbang de formes colorées et isolées dans l'espace, Éric Derkenne a mis en place au fil des ans une méthode précise et immuable, un réseau de circonvolutions de cercles et de serpentins qui envahit la feuille blanche, donnant naissance à d'énigmatiques portraits. Tel une « dentellière du stylo à bille », il s'est abîmé avec application dans ce lent ouvrage de tissage, d'entrelacement de lignes, ceignant sa propre image, par maints assauts répétés. À l'identité qui défaille, Éric Derkenne a répondu…
Dans l'univers du catch amateur, les aventures quotidiennes, les rêves et les sensibilités…
L'enfance et la jeunesse de cet enfant polonais dans un pays envahi par les nazis…