Taklamakan, immense désert aux confins de la Chine avec ses cités enfouies sous les sables depuis l’abandon de l’antique Route de la Soie.
Marc Debruyn, linguiste belge y fait une découverte qui fait grand bruit : des manuscrits dans une langue inconnue.
Rencontre improbable, il est approché par Chloé Macdonald jeune marine américaine plongée dans une immense souffrance psychique, un profond besoin de reconnaissance permanente suite à l’ingestion de médicaments expérimentaux. Elle cherche la guérison à tout prix et pense la trouver dans les textes sacrés du Taklamakan tandis que Marc veut retrouver les derniers survivants du mystérieux peuple celte qui a traversé toute l’Eurasie pour s’établir, il y a quatre millénaires, aux portes de l’empire du milieu : les Tokhariens.
Ont-ils disparus dans le peuple Ouïghour ou certains se perpétuent-ils quelque part ?
Ensemble, Marc et Chloé partiront au Taklamakan. Un parcours avec ses déboires, tribulations, doutes, surprises, épreuves, un parcours qui va les transformer et leur permettre d’atteindre ce qu’ils cherchent depuis l’adolescence.
Faut-il un Taklamakan pour se révéler à soi-même ?
Auteur de Taklamakan
Taklamakan ? Le titre interpelle, l’objet-livre creuse l’interrogation (épais, lignes serrées, couverture exotique), les phrases initiales précipitent au côté d’un narrateur emmitouflé dans un sac de couchage au sortir d’une tempête de sable :Comme chaque matin, la magie de ce paysage m’émerveille : toutes ces dunes s’entremêlent et se chevauchent ; elles se surmontent et s’engloutissent l’une l’autre. Leurs lignes de crête, comme un gigantesque réseau d’aiguillages à l’approche d’une gare de grande ville (…). Les confins du pays ouïghour, ce fragment de Chine qui pose tant de problèmes à ses dirigeants (et aux droits de l’homme), une oasis en bordure du Taklamakan, « le…
Les folles enquêtes de Magritte et Georgette : Pataquès à Cadaquès
Depuis plus de 25 ans, Nadine Monfils réjouit les amateurs de polars atypiques avec ses séries à grand succès mettant en scène des enquêteurs loufoques dans des péripéties drolatiques et totalement décalées qui lui assurent une place unique dans le vaste paysage de la littérature policière. Lancée en 2021 avec Nom du pipe ! , Les folles enquêtes de Magritte et Georgette constituent certainement à ce jour sa plus réjouissante proposition en matière de fiction policière. Flirtant avec le genre habituellement plutôt sage du cosy mystery , la série met en scène, en détectives amateurs, le couple René et Georgette Magritte. Une idée aussi surprenante que réjouissante qui permet à Nadine Monfils d’exploiter ses fines connaissances de la vie et de l’œuvre du peintre surréaliste tout en célébrant une Belgique faite de fritkot et de cuistax à la mer toute droit sortie des Petits mythologies belges de Jean-Marie Klinkenberg. Pataquès à Cadaquès emmène, en guise d’ultime aventure, le couple Magritte en Espagne, auprès de Salvador Dalí afin d’enquêter sur les agissements d’un mystérieux tueur s’inspirant des célèbres toiles du peintre espagnol dans la mise en scène de ses crimes. Une excellente occasion pour l’autrice de confronter l’excentrique et exubérant peintre espagnol avec le bien plus réservé, mais pas beaucoup plus sage, René Magritte. Un contraste qui constitue certainement l’un des plus grands charmes de ce Pataquès à Cadaquès . Du reste, les lecteurs assidus retrouveront dans cette nouvelle itération tous les ingrédients qui font le charme de ces enquêtes. Car le plus grand talent de l’autrice est assurément d’assembler sans peine et dans un remarquable esprit de synthèse anecdotes véridiques sur les personnages bien réels qu’elle met en scène, intrigue policière solide et exploration amoureuse de l’art surréaliste. Un mélange détonnant qui fonctionne avec une surprenante efficacité et témoigne de l’imposant travail préparatoire mené par Nadine Monfils pour l’écriture de cette série.On ne quittera pas sans peine cet épisode annoncé comme le dernier. D’autant plus que l’autrice réserve une étonnante surprise à la fin du roman qu’il serait bien dommage de révéler ici. Ce dernier tour de passe-passe, aussi amusant qu’émouvant, en guise d’au revoir ne manquera pas de toucher les nombreux amateurs de ces folles enquêtes à nulle autre pareille. Nicolas Stetenfeld Plus d’information Magritte et Georgette sont en vacances chez Dali et Gala, à Cadaquès. L’atmosphère idyllique se noircit lorsque Loulou, le chien de Magritte, découvre un corps de femme au visage caché par un masque à l’effigie de Dali. Le couple découvre alors qu’un tueur en série sévit à la gare de Perpignan. Ils…
Louis et Augustin vont faire une blague à leurs parents. Ils vont inventer qu'ils sont partis au Canada…
Le journal de l'année 2006 de Melitza, une jeune Mexicaine. Il débute le 10 janvier…