Sur La Rupture des falaises de Pierre Bartholomée

À PROPOS DES AUTEURS
Pierre Trefois

Auteur de Sur La Rupture des falaises de Pierre Bartholomée

Expulsé du néant le 25 juin 1953,
y retourne sans du tout se presser.
  • L'histoire centrale, Éditions du Snark, 1992.
  • L'anatomie sèche, Éditions Tiretonplan.
  • La traite des idées noires.
  • Les transmusicales de Drome la romaine.
  • Au bord des dagues.
  • Être, par fétus interposés. L'Arbre à paroles, 2004.
  • L'Ellipsée, Éditions Gros Textes, 2007.
  • Du chaos provisoirement établi, Gros textes, 2009.
  • Offertoire rouge, L'Arbre à paroles, 2009.
  • Lents bivouacs des nues : avec trois encres de l'auteur, L'Arbre à paroles, 2011.
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    André DOMS

    Auteur de Sur La Rupture des falaises de Pierre Bartholomée

    Si André Doms est d'abord poète, il convient toutefois, avant de se pencher sur son œuvre poétique, de souligner qu'il n'a cessé de mener une action portant sur la diffusion d'œuvres poétiques peu connues. Cette action, cet engagement même, qui relève d'une éthique, s'est déployée à travers la direction du Journal des poètes, la traduction et la critique.André Doms fut rédacteur du Journal des poètes entre 1976 et 1991. D'un tel rôle, on retiendra la qualité première qu'il suppose : l'ouverture à l'autre.Quant à l'activité de la traduction, on peut relever qu'elle supprime les frontières que les langues instaurent, tout en veillant à préserver ce que les œuvres renferment de spécifique dans leur langue propre. Elle est encore un exercice d'attention, ainsi que de connivence avec l'autre.La critique, enfin, vise à faire affleurer la vérité profonde des oeuvres. Il s'agit, une nouvelle fois, de traduire dans la langue commune (par laquelle peut circuler quelque chose comme l'entendement, même s'il ne repose que sur l'acceptation d'un ensemble de conventions) une langue autre, dont la différence réside en ceci qu'elle est poétique. Mais ici, il y a encore à dire. Car la plupart des poètes sur lesquels André Doms a porté son regard critique présentent une particularité : tous ont vécu et ont élaboré leur oeuvre en retrait de «la vie littéraire», et aussi du souci de publier. Ces marginaux auraient-ils été voués à l'oubli si quelqu'un ne s'était astreint à rassembler leurs textes épars et à les commenter? On ne peut que le supposer. Il est vrai : la question ne se pose plus depuis qu'André Doms a exhumé l'oeuvre de Jean Glineur et salué celles de Pierre Bourgeois puis, tout récemment, d'Arthur Praillet.1932 : Naissance, le 9 mars, à Bruxelles.1942-50 : Adolescence fortement marquée par la religion chrétienne (dans la croyance, puis la contestation).1950-54 : Études de philologie romane à l'U.L.B.. Il commence à enseigner, comme étudiant, durant ses propres études. C'est aussi à cette période qu'il commence à s'intéresser sérieusement à la littérature, notamment dans l'amitié de Henry Fagne (qu'il connaît depuis 1949 et avec qui il collabore).1954-82 : Période pendant laquelle il enseigne : le français et l'espagnol. L'Espagne, d'ailleurs, le fascine. A partir de ses dix-huit ans, et cela jusqu'en 1965, il s'y rendra chaque année. Entre 1960 et 1965 il rédige des critiques pour la revue Marginales. La fin des années soixante le voit père de quatre enfants, nés de son mariage avec Claire Anne Magnès. Il cesse de voyager et travaille activement à sa maison de Corroy-le-Grand. Entre 1972 et 1975, il se remet à voyager. Il se rend, cette fois, en Hongrie et en Yougoslavie pour raisons touristiques et littéraires. Il réalisera, par la suite, de nombreuses traductions de ces langues au français, surtout avec Mira qu'il rencontre en 1980 à Struga et avec qui il vivra de 1980 à sa mort en 1993. A signaler aussi : c'est en 1976 qu'il devient rédacteur du Journal des Poètes. Il le demeurera jusqu'en 1991. Outre la littérature, il se passionne pour la musique, l'archéologie, «la justesse historique», la physique contemporaine et la philosophie des sciences. Il quitte l'enseignement en 1982.1982-87 : Voyage beaucoup (en France, Hongrie, Tchécoslovaquie) Traductions. Séjourne régulièrement en Macédoine et en Serbie.
    Alain Dantinne

    Auteur de Sur La Rupture des falaises de Pierre Bartholomée

    Alain Dantinne est né le 11 octobre 1951 à Namur.Il a entrepris des études de Lettre dans un premier temps, de Philosophie ensuite. Il a enseigné le Français (dans l'enseignement secondaire) et la Philosophie (à la faculté d'Architecture, à Liège). Cette expérience sera consignée dans un récit-essai, 68 rue des Écoles qui paraît en 2019 aux éditions Academia. Il publie un premier recueil à compte d'auteur en 1979. Le suivant paraît aux éditions André De Rache en 1985, avec un avant-propos de Jean-Claude Pirotte. Cinq autres suivront. À partir de l'an 2000, il consacre une plus grande partie de son temps à l'écriture, il se met à écrire des romans, dont un pastiche, Hygiène de l'intestin, publié aux Éd. Labor. La Promesse d'Almache et Brise de Mère trouveront place dans la collection "Plumes du Coq" aux éditions Weyrich. Il écrit régulièrement dans Les Amis de l'Ardenne, la revue de Charleville. En 2020, les éditions de "L'Herbe qui tremble" publient une anthologie de ses principaux poèmes, Amour quelque part le nom d'un fleuve. Fils naturel du Velvet Underground et du surréalisme, Alain Dantinne n'a jamais pu placer ses mots dans les vers cadencés de la poésie élégiaque et, s'il utilise le sonnet ou le rondeau, c'est pour mieux en pervertir la forme, en faire surgir tout le poids de l'Existé. Sa révolte intérieure, son indicible déchirure recherchent de grands espaces telluriques; il prend alors la route, traverse des cordillères, se perd dans des villes gigantesques, où il frotte sa solitude à la peau du monde. La poésie est pour lui le lieu, le seul, de la réconciliation impossible.
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    Le Carnet et les Instants

    Autour de La Rupture des falaises, une œuvre musicale du compositeur et chef d’orchestre Pierre Bartholomée, créée en 2008, récemment enregistrée, une autre partition, de dessins et de poèmes, retentit, tissant des harmoniques visuels et scripturaux. Les dessins de Pierre Tréfois, les textes poétiques d’Alain Dantinne, d’André Doms et de Jean-Louis Rambour forment comme un quatuor qui traduit le champ sonore dans un espace autre. Des vagues de poèmes et de dessins montent à l’assaut de la création de Pierre Bartholomée, laquelle évoque la figure de la mystique et poétesse Hadewijch d’Anvers. Nés de l’écoute de l’œuvre musicale, d’une source sonore, les dessins intitulés « Érosion-Rébellion » et les…


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