Un premier album délicat sur le temps qui passe.
Quelques portraits brossés « sur le vif » des résident·es d’un établissement pour personnes âgées. Hommes, femmes, tou·tes anonymes.
Les bribes de conversations et instants volés font apparaître en filigrane des vies « suspendues », la lenteur du temps qui passe, le manque de temps et de disponibilité des personnes actives, la nostalgie du temps passé, le souhait d’indépendance, le sentiment d’oubli et d’incompréhension, le besoin de liberté là où iels se sentent difficilement chez eux·elles.
On pourra voir dans chaque portrait une personne différente ou, au contraire, suivre ici et là le fil rouge de Bonne-Maman.
Dolcetti est un ange pauvre. Pour lui, l'argent ne tombe pas du ciel. Il est si pauvre qu'un jour, n'en pouvant plus, il se décide à vendre ses ailes. Le lendemain, il se sent bizarre. Il volait peu ces derniers temps mais ses ailes lui manquent énormément.…