Mars 1968. Tandis que partout dans le monde, la jeunesse manifeste pour la liberté et contre la guerre, « Le Monde » titre: « Quand la France s’ennuie »… Mai 1968. Le Quartier latin s’embrase, mettant le feu à la France. Pris dans le tumulte de cette révolution de tous les possibles, cinq jeunes gens issus d’horizons divers voient leurs sentiments les plus profonds jaillir dans le magma de cette éruption mythique.
Éric Derkenne a fait du visage le théâtre de ses précises opérations.Jour après jour cerné de lignes ombrageuses, le siège du combat se disloque en de sombres cavités. Les yeux, les oreilles, les narines, la bouche sont autant de gouffres que l'artiste sonde inlassablement et qui emportent celui qui les scrute dans des tourbillons vertigineux. Les têtes prennent corps et dans ce bataillon de figures totémiques, chaque soldat se distingue grâce à une infinité de détails graphiques.Parti d'un bigbang de formes colorées et isolées dans l'espace, Éric Derkenne a mis en place au fil des ans une méthode précise et immuable, un réseau de circonvolutions de cercles et de serpentins qui envahit la feuille blanche, donnant naissance à d'énigmatiques portraits. Tel une « dentellière du stylo à bille », il s'est abîmé avec application dans ce lent ouvrage de tissage, d'entrelacement de lignes, ceignant sa propre image, par maints assauts répétés. À l'identité qui défaille, Éric Derkenne a répondu…
Le bon père frédéric : messager de dieu de la Flandre au Québec
La vie de Frédéric Janssoone, franciscain ordonné prêtre en 1870, missionnaire et prédicateur, béatifié…
Le bleu est une couleur chaude
Prix Jeune Auteur au salon de Roubaix 2010 Prix Conseil Régional au festival de Blois 2010 Prix des lycéens de Guadeloupe 2011 Prix de la BD inter comité d’entreprises 2011 remis…