» Je m’appelle Mammud Shah et je vais à Shimshal. J’ai inventé le but de mon voyage parce que les gens me traitaient de fou quand je leur disais ne pas savoir où j’allais. alors j’ai inventé » Shimshal « . Ca ne voulait rien dire en langue hunza. Je suis un berger. J’ai abandonné mes troupeaux lorsque Zibjohanne est morte. Personne n’a compris ma tristesse. Il fallait que je parte. J’ai voulu savoir si le soleil existait derrière la montagne qui barrait l’horizon, au-delà de mes pâtures. Il existe. Mieux : j’y ai trouvé Shimshal. Avec Zalidja, nous avons marché cinq années. Par delà les montagnes, les torrents et les hivers, nous avons fondé le village de Shimshal. » C’est une histoire originale et pure que nous offre Jean-Claude Legros. Pour posséder la matière de ce récit, il fallait avoir voyagé dans la vallée de la Hunza, au nord-Pakistan. Mammud Shah a existé, vers l’an 900 ; il a dû vivre tout ce que Jean-Claude Legros raconte…Mais seul un écrivain de talent, amoureux des montagnes et des êtres, pouvait imaginer un si beau roman.
Ni pardon, ni talion : la question de l'impunité dans les crimes contre l'humanité
Une analyse critique de la justice en matière de crime contre l'humanité. Selon l'auteur, à la fois nécessaires et insuffisantes, les institutions judiciaires ne peuvent être que le point de départ d'une lutte plus vaste contre la barbarie universelle, fondée sur un consensus sur le droit de l'être humain, une éducation…
• Boileau: “Vingt fois sur le métier” (Art poétique) • Ponge: “Une rhétorique par…