Le sergent Laterreur commande un soldat, la 5ème compagnie à lui tout seul.
Auteur de Sergent la terreur
Né le 4 octobre 1942 à Bruxelles, Gérald Frydman est très tôt passionné par l'image. Il écume les salles de cinéma de quartier aux quatre coins de Bruxelles (les Rixy, Monty, Piron, Victory, Rialto, Cinéac, etc.), se retrouve tout naturellement à l'IAD pour étudier la mise en scène de cinéma et met son savoir faire en pratique en réalisant (avec Richard Olivier) 'L'Argent', un premier film de 7'. Son goût pour la bande dessinée le pousse à écrire le scénario du Sergent Laterreur, une histoire dessinée par Touis qui paraît dans Pilote, le magazine français, dirigé par René Gosciny. Il a ensuite réalisé des courts métrages d'animation dont 'Scarabus', révélation du Festival d'Annecy où il est primé. En 1976, il crée Scarfilm, sa maison de production et réalise 'Agulana' qui obtient le Premier Prix du Jury du court métrage au Festival de Cannes et sort en salles avec 'Taxi Driver' de Martin Scorsese, Palme d'Or de l'année 1976. Huit ans plus tard, il revient à Cannes avec 'Le Cheval de Fer' et obtient la Palme d'Or du court métrage. Le film nous montre les débuts de l'image animée, nous fait comprendre comment Edward Muybridge a pu prendre des photographies d'un cheval au galop. En 1981, il fonde et anime l'Atelier Alfred qui propose chaque année des stages de formation pratique au cinéma de fiction, s'articulant autour de l'écriture et de la mise en scène. En 1991 il réalise 'Les effaceurs', un court métrage de 7' et cinq ans plus tard, 'J'ai eu dur' un long métrage de fiction, 100% belge avec une douzaine de comédiens bien de chez nous, parmi lesquels Stéphane Steeman. A la rentrée de l'automne 2001, les spectateurs ont pu découvrir 'Arthur Masson, l'homme qui écrivait des livres', son dernier film. (www.cinergie.be)
Vienne, 1907. Le peintre Gustav Klimt rend visite aux époux Bloch-Bauer. Ferdinand demande alors à Gustav de réaliser le portrait de sa femme, Adèle ; requête entraînant un flashback. Six ans auparavant, alors que Klimt essuyait des critiques acerbes au sujet de son œuvre La Médecine , il a rencontré ce couple, admirateur de son génie et dont la femme l’a prié de lui ouvrir les portes de son atelier. Au même moment, l’artiste recevait en rêve l’inspiration pour son prochain tableau. C’est par ce prisme que l’on entre dans l’univers de l’artiste : son atelier, ses modèles, sa mère, sa compagne, Émilie, mais aussi ses rêves, ses angoisses, ses sources d’inspiration en somme. L’histoire narrée en bande dessinée par Cornette et Marc-Renier est une tranche de vie, prétexte à l’évocation du peintre, de son style, de son époque et de l’avant-gardisme dont il y faisait preuve. L’idée est en effet plus de mettre en avant ses particularités que de réaliser sa biographie. Le récit est assez simple et aurait peu d’intérêt sans l’aspect « inspiré de faits réels », mais n’en est pas moins cohérent et bien rythmé.Les dessins sont soigneusement détaillés. Le rendu est classique, avec un crayonné assez fort accentuant les sujets principaux. Les travaux de Klimt évoqués sont réinterprétés plutôt que cités et le résultat est réussi et efficace : le redesign des œuvres permet une intégration fluide dans les cases tout en invitant à les découvrir sous un angle neuf.Le récit principal est suivi d’un court cahier didactique sur Gustav Klimt. Il complète la bande dessinée en développant quelques sujets qu’elle évoque. On y voit notamment des reproductions des œuvres évoquées dans l’album. Ainsi, le lecteur a à portée de main de quoi satisfaire sa curiosité, titillée par l’histoire racontée en images et phylactères.La bande dessinée Klimt est une introduction sympathique à l’œuvre de l’artiste. Les connaisseurs n’apprendront probablement pas grand-chose, là où les néophytes apprécieront l’accessibilité du propos et les informations proposées en fin d’ouvrage. Les visuels soignés plairont aux amateurs de bande dessinée traditionnelle, alors que l’histoire…