Sauve qui pique !

RÉSUMÉ

Romy est super excitée de partir dix jours au camp louvettes avec sa meilleure amie Sarah. Mais catastrophe, le jour du départ, Sarah tombe malade et Romy se retrouve seule pour son premier camp. Elle a envie de s’enfuir, d’autant que la grande cheffe Harfang est super stricte. On dirait qu’elle prend un malin plaisir à lui rendre la vie impossible : Romy se sent perdue et abandonnée. Un soir, elle trouve un bébé hérisson blessé, perdu et abandonné lui aussi, et décide de le soigner en secret..

Notre Critique

Tout le monde à booord ! Les louvettes de la 46e Sambre-Orneau embarquent dans le train pour dix jours de camp scout. C’est la très grosse ambiance, sauf pour Romy. Elle qui se faisait une joie de partir, l’excitation est retombée brutalement, en apprenant que sa grande amie Sarah ne peut...

À PROPOS DE L'AUTRICE
Amélie Dewez

Autrice de Sauve qui pique !

Romaniste de formation, Amélie Dewez enseigne l’expression écrite et orale à Bruxelles, anime des ateliers d’écriture (prison, bibliothèques, particuliers) et relit des manuscrits (script-doctoring). Elle écrit aussi des chroniques dédiées à la littérature belge. Depuis quelques années, elle se consacre à l’écriture de fiction. En 2020, sa nouvelle La cave aux rats est primée dans le cadre du concours de nouvelles de la Fédération Wallonie Bruxelles (À basse température). Elle participe en 2022 au collectif Frangines, en hommage à Anne Sylvestre, avec sa nouvelle « Vas-y demande à la poussière ». En 2023, la nouvelle « À couteaux tirés » paraît dans le numéro 308 de la revue Marginales. En 2025, elle publie « Sauve qui pique ! », son premier roman jeunesse (Oskar Éditions). Quand elle n’écrit pas, elle lit, cherche ses mots, se penche à la fenêtre pour voir comment tourne le monde.

AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:xfirstword - "Sauve qui pique !"
stdClass Object ( [audiences] => Array ( [0] => 16280 ) [domains] => Array ( [0] => 9930 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Un ours et moi, et moi, et moi

Comme tous les matins, devant le miroir, Léo se dit bonjour : « Salut, moi ! Aujourd'hui,…

Le livre des possibles

En janvier 1943, Justine, étudiante en physique à Grenoble, rentre pour le weekend chez ses parents. Dans le train qui l’y emmène, les claquements de la porte du cabinet de toilette la poussent à quitter son compartiment et à s’enhardir vers le lieu ; elle y découvre un bébé. Elle cherche une explication dans la cabine, puis à l’intérieur du couffin, soulève prudemment la couverture et trouve une paire de chaussons d’un blanc immaculé, un biberon en verre surmonté d’une tête en caoutchouc de bonne qualité et, dépassant légèrement de sous l’oreiller sur lequel repose la tête de l’enfant, un livre à la couverture en cuir marron clair. Elle écourtera son voyage, débarquant en urgence pour les soins du bambin dans un bar d’Aix-les-Bains et, tout en même temps, dans la vie de Leonardo Minelli. Lui, elle et la petite Blanche, le trio qui permettra le couple quelques années durant et qui volera ensuite avec fracas tant le rôle de figurant paternel ne correspond pas au roman familial idéal du père adoptif. Les lectures se multiplient, le romanesque des vies se saisit, Blanche rencontre Émile, son Gatsby le magnifique mais lui, «  il ne lit pas, est-ce clair ?  ». Les évènements se cumulent, Cécile voit le jour, ensuite Jean. Le livre se transmet, se classe parmi les contes. Jean, le désormais Savoyard à Paris, devient «  la bonne raison  » d’Alice. Les possibles du livre familial se restaurent, prennent des allures nouvelles, une valeur inestimable. Léa et Sasha s’ajoutent à cette fable. Les pages de Blanche d’alors révèleront des possibles romanesques dont chaque lecteur est le détenteur des secrets.Une fresque sur quatre générations, une histoire de transmission, d’horizons, de rôle actif du lecteur, ce « créateur » du texte par son interprétation, ses connaissances propres et la conscience de lui-même. Des histoires évènementielles narrées où le «  livre des possibles  » se fait objet itératif, lui qui n’aura de cesse de s’écrire à mesure que la lecture se poursuit. Ce livre se réserve le droit de changer de contenu, de se contredire, d’être incomplet, de ne pas terminer ses phrases, de se moquer de tout, de changer de titre, d’auteur, de maison d’édition, de nombre de pages, de format, de couverture, d’illustrations et de tout ce qu’il jugera bon de modifier. Il décline toute responsabilité en cas d’inconfort du lecteur, d’inadéquation à ses attentes, de préjudice fait à sa sensibilité ou de malaise cardiaque. Dans ce Livre des possibles , l’autrice use de la personnification, dans le style et le contenu, ses procédés stylistiques donnent vie aux motifs de la famille, des liens, des attendus et des rôles assumés ou non. Avec une plume réaliste teintée d’un fantastique insolite, la romancière Véronique Sels offre, avec sensibilité et pointe d’humour, un récit qui célèbre l’acte créatif qu’est la lecture.…