David André porte un regard aiguisé sur les mots. Ce bastognard s’emploie à observer nos secrètes morosités du temps qui passe. Le brin de mélancolie s’efface sous l’effet d’une métrique impeccable : 365 poèmes en prose de 17 syllabes (5-7-5). Ici, il n’est pas question de se laisser emporter par la ronde des saisons ou alors, uniquement avec une certaine dérision de l’esprit et une remarquable maitrise de la langue.
Un almanach de 365 tercets entre haïkus et aphorismes racontant la météo intérieure d’un nouvel auteur attentif aux mouvements sourds et certains des jours ; mourant et renaissant… encore et toujours. David André compte les syllabes comme les secondes de la course entre éclairs et tonnerres sur un bout de campagne boueux, herbeux ou pierreux selon le calendrier.
Tout est prévisible / car ce qui est neuf n’est que / rarement nouveau
« Mes tercets s’adressent à toute personne qui peut ou veut chaque jour s’octroyer dix secondes de temps libre. Mes Saisons d’encre n’ont absolument aucun message à délivrer… et c’est heureux ! La poésie n’est pas un outil de communication……
Préface de Philippe Jones À propos du livre Mélot du Dy, né à Bruxelles en 1891, mort à Rixensart en 1956,…
Ce receuil apparaît comme une sorte de testament poétique. Un espoir l'emporte sur…