David André porte un regard aiguisé sur les mots. Ce bastognard s’emploie à observer nos secrètes morosités du temps qui passe. Le brin de mélancolie s’efface sous l’effet d’une métrique impeccable : 365 poèmes en prose de 17 syllabes (5-7-5). Ici, il n’est pas question de se laisser emporter par la ronde des saisons ou alors, uniquement avec une certaine dérision de l’esprit et une remarquable maitrise de la langue.
Auteur de Saisons d’encre
Un almanach de 365 tercets entre haïkus et aphorismes racontant la météo intérieure d’un nouvel auteur attentif aux mouvements sourds et certains des jours ; mourant et renaissant… encore et toujours. David André compte les syllabes comme les secondes de la course entre éclairs et tonnerres sur un bout de campagne boueux, herbeux ou pierreux selon le calendrier.
Tout est prévisible / car ce qui est neuf n’est que / rarement nouveau
« Mes tercets s’adressent à toute personne qui peut ou veut chaque jour s’octroyer dix secondes de temps libre. Mes Saisons d’encre n’ont absolument aucun message à délivrer… et c’est heureux ! La poésie n’est pas un outil de communication……
"Un beau livre, sobre, vif, qui rend tangibles les saisons et les heures. Les illustrations d’Anne Leloup devancent ou suivent le poème avec la force sereine des empreintes." Critique de Françoise Lison dans Le courrier de l’Escaut paru en octobre 1999. Extrait : "A force de se chercher de se trouver de se perdre de rouvrir le sentier des rencontres de déplorer les malentendus les impasses de célébrer les retrouvailles ils déboucheront dans la clarté sans fin" [Source : Le site des éditions…