Rétine, premier roman de Théo Casciani paru aux éditions P.O.L., séduira ceux et celles qui aiment sortir des sentiers battus. Ce roman est d’abord un concept : rendre compte d’un univers essentiellement artistique à travers le seul prisme du regard.Les titres des différents chapitres, comme celui du livre, en disent long dans leur brièveté : Exposition / Images / Regard / Optogramme. Tout commence au Japon, au printemps bien sûr, que l’auteur connaît manifestement bien. Le narrateur débarque au Musée préfectoral de Hyōgo à Kyoto pour participer au catalogue et à la mise en place d’une exposition de l’artiste DGF (comprenez : Dominique Gonzalez-Foerster, jamais citée comme telle dans le roman. Artiste et réalisatrice française,…
Paris, 1663. Au cours d'une soirée, Armand, marquis de Canilhac, reconnaît, au cou d'une jeune Iroquoise, un saphir qui appartenait à son frère adoptif, Loup, qu'il a trahi et condamné aux galères vingt…
Si un ou une écrivain∙e belge devait finaliser LE roman européen contemporain, L’année nonante , le…