Ratacaedje : Li Walonreye a-t ele magnî des spinasses ?


Jacques Desmet :
« Tot-z emantchant leus istweres di Tafta, Ceta, et hay vos nd åroz, il avént pinsé : « Nos n’ metans nén pinde nos lokes a des si bassès håyes. » Dj’ ô bén: les ptitès djins ou les ptits payis d’ Urope. C’ esteut l’ Comission el grand mwaisse do djeu.

*

Mins vola l’ cayet : po on côp, li batch a rtourné so l’ pourcea. Et Magnette a divnou cnoxhou lon et lådje. Come li blanc leu. Po cobén d’ timps, dji n’ è sai rén.
« Kécfeye bén k’ ça va resse emantchî come des ceréjhes so on baston… paski gn årè del manoye k’ årè candjî d’ potche ! » (fén d’ ridjhaedje).
Li paskeye di l’ AECG (CETA) Les acoirds di libe comiece, c’ est ene sacwè al môde totavå l’ Daegne dispu on gros dmey sieke. Li Beldjike fourit ene des prumires avou l’ Benelusse (1949). Pu li Cmon Martchî a 6 (1957).
Mins dispu l’ 21inme sieke, c’ est des pus nouzomès sacwès. Insi, l’ Union Uropeyinne a 28, u l’ ALCAB (Acoird di…

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In Memoriam André Lamborelle. «Djâzans walon li pus’ possibe...»

André Lamborelle nous a quittés le 28 octobre dernier, dans sa 86e année. Il était né à Mont-lez-Houffalize le 25 août 1935, dans une exploitation agricole et avait repris le bâtiment de sa ferme natale lors du décès de ses parents. La langue wallonne perd un de ses grands défenseurs, qui se faisait un honneur de dialoguer en wallon à toutes occasions. * Après des études secondaires au Séminaire à Bastogne, il prit le chemin de l’Université catholique de Louvain pour y décrocher une licence en philologie romane et l’agrégation pour l’enseignement supérieur. C’est alors à Ganshoren, dans la périphérie bruxelloise, qu’il passa sa vie active au Collège du Sacré-Cœur. Il y enseigna le français, le latin, le grec puis l’espagnol, aux élèves des 5e et 6e années d’Humanités. Ceux-ci se souviennent d’un professeur passionné par les langues romanes, ennemi des anglicismes récurrents. Durant ses loisirs il pratiquait l’apiculture et entretenait deux ruchers: l’un à Bruxelles et l’autre dans son village natal d’Ardenne. Il fabriquait également des vins de fruit et des limonades naturelles. Il prit sa retraite en 1995 et revint pratiquement s’établir dans sa maison paternelle de Mont-Houffalize. Il en profita alors pour voyager et se rendre régulièrement en Catalogne, où il possédait une maison de campagne et en Roumanie, où il avait noué de réelles amitiés avec des villageois lors de l’opération «Villages roumains» initiée par la Belgique. * Sa retraite lui permit également de se consacrer à celle qui deviendra sa plus grande passion durant un quart de siècle: la langue wallonne. C’est par la participation à des Copin’ries et par la récolte de mots wallon, à travers l’hebdomadaire «Les annonces de l’Ourthe», pour la création d’un glossaire régional, qu’il apparaîtra dans le paysage wallonophone fin des années 1990. Il créa alors son slogan: «Sâvans èt wârdans nosse walon» et se mit en croisade pour la reconnaissance de la langue régionale. En 2000, suivant l'exemple des Waloneûs du Payis d’ Sâm et des Rcauzeûs d’ walon de Bertrix, il mit sur pied à Houffalize, chef-lieu de son village natal, une première Copin’rîe, baptisée Copin’Oufa. Il y format un petit groupe qui se réunissait une fois par mois ; il prolongea son œuvre en créant des nouvelles Copin’rèye: à Bastogne pour commencer puis à Manhay, Rendeux et Marche. Il se rendait aux rendez-vous de chacune d’entres elles, s’occupant de l’animation, tout en choisissant à chaque endroit, des Copineûs qui pouvaient prendre le relais et continuer ces tables de conversations wallonnes. * Il rejoignit alors rapidement la Fédération culturelle wallonne et gaumaise provinciale et l’Union culturelle wallonne. Lors de la Quinzaine des langues régionales de 2001, il participa à cinq foires artisanales, afin de créer des animations wallonnes et récolter des signatures sur une pétition organisée afin de rendre au wallon sa place à la RTBF. Il fut aussi un dynamique promoteur des quatre éditions de l’élection de Mamzèle Lingadje, organisées de 2001 à 2004. Il promeut alors le théâtre en assistant régulièrement aux représentations des différentes troupes provinciales et dès 2002, tint le rôle de vice-président fédéral durant de nombreuses années. Il prenait également le rôle de conteur, lors des fêtes régionales des Vîs mèstîs, ainsi qu’à celle organisée au Fourneau Saint-Michel de Saint-Hubert, sous l’appellation «Amon nos-ôtes». Son plus grand souci fut la transmission du wallon aux jeunes générations et pour ce fait, il se dévoua corps et âme pour le «Wallon à l’école en Luxembourg» en organisant les Concours/Festivals de récitations wallonnes pour le nord de la province, puis en devenant président du Comité organisateur provincial en 2007. Il œuvra alors de bon cœur pour la Fédération provincial (RFCWGLB) et pour l’UCW durant les années qui suivirent, en ne ratant aucune pièce de théâtre de sa région tout en honorant chaque finale de Coupe du Roi de sa présence. * Il était partout «noste André», durant ces deux décennies, tant et si bien que le groupe houffalois de chansons wallonnes, les Dji s, lui consacra une de ses chansons. Avec l’âge, il se fit moins présent, et l’une de ses dernière apparition hors de ses terres de haute Ardenne, fut sa présence lors de la création de la Copin’rîe de Libin en 2014. Il tenait à être là, pour encourager les Rcauzeûs, lui le Mwêsse-Copineûs, et leur souhaiter de longues années d’existence. Plus discret ces quelques dernières années, ne pouvant plus conduire sa voiture, il restait à Bruxelles, délaissant un peu contre son gré, son village natal de Mont. André nous a donc quittés en cette fin d’année 2020, en nous laissant le souvenir d’un ardent défenseur de la langue pour laquelle il s’investissait sans relâche ; il nous lègue quelques maximes toujours d’actualité, telle : «djâzans walon li pus’ possibe èt tot costé, ni pièrdans nin nos rècinées ni nosse patrimwane». © Pierre Otjacques, revue…

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