Un conte écologique et philosophique qui voit une mère et sa fille adoptive se battre pour le respect du vivant et la liberté. Venue d’Asie du Sud-Est, Finette est une enfant à part. Alors qu’elle est souvent distraite à l’école, seul le vol des hirondelles réussit à attirer son attention. La fillette a été adoptée par une femme célibataire, Paola Ortiz, un être spontané caractérisé par son franc-parler, sa voix rauque et une coupe de cheveux courte, comme l’ancienne actrice Annie Girardot.
Garagiste dans son village des Pyrénées orientales, Paola, que tout le monde au patelin surnomme « la Mécanette » , ne supporte pas que l’on s’en prenne aux oiseaux qui nichent dans son vieux garage. Pourtant, un jour, les nids sont vandalisés, détruits, laissant Finette en profond désarroi. Paola décide alors de mener l’enquête et de remonter jusqu’à l’auteur du crime afin de demander réparation. En parallèle de cette investigation, les lettres et e-mails précédant l’adoption de Finette se mêlent au récit et éclairent peu à peu le mystère entourant l’arrivée de la fillette en France.
Ces deux mystères se rejoignent jusqu’à révéler la source de la fascination de Finette pour les hirondelles. P’tite hirondelle est un conte écologique et philosophique qui voit une mère et sa fille batailler pour le respect et la liberté. Mais les contes modernes sont parfois cruels…
Auteur de P'tite hirondelle
Paola Ortiz, une quadragénaire surnommée « la Mécanette », travaille seule dans son garage appelé Toto-la-dépanne à Pradonas, au pied des Pyrénées. Bousculant les stéréotypes de genre, elle aime travailler avec les mains dans le cambouis et a ouvert la porte de son atelier aux hirondelles qui y ont construit leur nid et colorent le sol de leurs déjections. Voilà un brin de femme peu courant qui s’assume et n’a pas peur de remettre à leur place les hommes aux propos machistes.
Hé, les fadas ! Vous avez encore picolé ou quoi ? C’est pas marqué « pute » sur mon front, mettez-vous bien ça dans votre caboche ! C’est Toto-la-dépanne, ici, pas Toto-la-Partouze. Mais vous me prenez pour qui ? Pour la mère Teresa du sexe ? Ça ne tourne pas…