Pompéi Assa

À PROPOS DES AUTEURS
Rudi Miel

Auteur de Pompéi Assa

Né à Tournai (Belgique) le 19 janvier 1965, Rudi Miel a obtenu une licence en journalisme et suivi un troisième cycle en gestion financière et marketing à l’Ecole de Commerce Solvay (Bruxelles). Passionné de voyages, il a écrit de nombreux articles et réalisé des reportages photographiques pour des publications belges (Le Soir – Le Vif / L’Express) et québécoises (La Presse), avant de créer l’agence de communication Concerto qu’il dirige depuis 1992. Scénariste des aventures de Charlotte dessinées par A. Taymans (5 albums chez Casterman), il a aussi conçu pour Will et ses amis "L’Arbre des deux Printemps", un album de la collection Signé du Lombard, récompensé du Prix du meilleur Album étranger au Festival BD de Sobreda 2001 (Portugal). Mise en images par P. Teng ("Shane" au Lombard), la série "L’Ordre impair" qu’il a co-écrite avec C. Cuadra marque un tournant dans le registre d’aventures grand public qu’il a exploré jusqu’à présent. Le tome 1, Anvers 1585, paraît au Lombard dans la collection Polyptyque. Rudi Miel a également co-scénarisé avec Cristina Cuadra "Les Eaux blessées" et Dominique David aux dessins, une BD d'information sur le fonctionnement du Parlement Européen à travers un dossier défendu par une députée sur la politique de l'eau... une intrigue passionnante. Cette BD destinée à être traduite en 22 langues et tirée à 1 250 000 exemplaires, disponible gratuitement notamment au Point Info du Parlement Européen à Bruxelles, a en outre été couronnée de l'Alph Art de la Communication au Festival d'Angoulême 2003. En 2004, il co-écrit avec Cristina Cuadra de nouveau "L’Ordre impair", une nouvelle série au Lombard mise en images par Paul Teng. Rudi Miel, diplômé en communications sociales, a réalisé un mémoire consacré à l'univers rural de "Tendre Violette" (de Servais et Dewamme chez Casterman), qu'il explore sous l'angle de la photo.

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Nos terres sombres

Située à Vielsalm, au coeur des Ardennes belges, La «S» Grand Atelier propose une série d'ateliers de création pour des artistes mentalement déficients et fonctionne comme un laboratoire.Depuis 2007, La «S» met l'accent sur une approche narrative de l'image et la rencontre entre le Frémok et La «S» a débouché sur un ouvrage collectif qui va donner son nom à l'ensemble du projet : «Match de catch à Vielsalml». Le projet se poursuit depuis avec une nouvelle série de récits créés en binôme. Paz Boïra a été accueillie en résidence entre 2009 et 2010. Nos terres sombres constitue le troisième round de ce match de catch.Certaines rencontres sans bruits. En choisissant de travailler avec Rémy Pierlot, Paz Boïra se rend rapidement compte qu'héritier d'une éducation irréprochable, il cache ses réflexions derrière des formules de bienséance et se protège en s'entourant de phrases toutes faites, adaptées à toutes les situations. Il s'avère nécessaire de trouver un terrain de dialogue autre que la parole. Rémy nourrit une fascination et une curiosité insatiable pour la nature, (qu'il a déjà dessinée avec Vincent Fortemps quelques temps auparavant dans Match de catch à Vielsalm), et montre à la dessinatrice les photos qu'il prend lors de ses promenades au bord des routes. La nature est une thématique chère à Paz Boïra, le sujet de son prochain livre, et ce terrain familier devient dès lors le lieu de rendez-vous des deux artistes. Les animaux, premiers habitants de ce territoire sauvage, commencent à peupler l'atelier silencieux et éloigné qu'ont choisi d'occuper Paz et Rémy pour travailler calmement. Face à face, leurs tables à dessin se remplissent de monotypes où apparaissent de grands ours, que Rémy dessine d'après photo. « Je trouve que dans sa façon de les dessiner il y a quelque chose de beaucoup plus proche de ce qu'est l'animalité (...) et ses animaux ont une présence bien plus vivante que quand je les fais moi ». Les échanges de dessins et le passage d'une main à l'autre permettent peu à peu à Paz Boïra de cerner ce dont elle va pouvoir se saisir pour armer leur récit. Elle perçoit, dans le charme que produit l'évocation des animaux chez Rémy, un lien très fort de ce dernier avec l'animalité et l'inconscient, une proximité qu'elle lutte pour retrouver dans son propre travail. Et c'est autour de cette perception instinctive qu'elle choisit d'articuler leurs travaux. Dans les sous-bois, où de splendidesoiseaux et mammifères se dressent entre de lumineuses clairières et les feuillages densifiés par le monotype, un homme et un ours arrivent à l'entrée d'un souterrain aux mille ramifications, une constellation de terriers. On devine que c'est…