Bogdan, dit Georges, travaille, entouré de caveaux, dans une cave appartenant à un riche homme d’affaires. En cette fin du XXIIe siècle, Les cinq habitants de cette maison sortent, entrent, échangent en passant quelques mots avec cet homme comme on le ferait avec un bon domestique qui a toute leur confiance. Et pour cause, la longévité de leurs vies dépend de cet étranger taciturne qui, prisonnier de son contrat, ne sort jamais. Ce que la famille ignore, c’est que Bogdan, ce fidèle Georges, s’évade dès qu’ils ont le dos tourné.
Auteur de Plus brûlant que la glace
Membre de l'Association des Écrivains belges de langue française
Secrétaire Générale et membre du Conseil d'Administration du Cercle littéraire Jane Tony
Membre du Cercle littéraire des Communautés européennes.
Quatorze récits dans lesquels le fantastique se mêle au drolatique et à l'onirique. D'étranges…
Michel LAMBERT , Quelle importance , Quadrature, 2024, 124 p., 18 € / ePub : 9,99 € , ISBN…
Monsieur Satie : L'homme qui avait un petit piano dans la tête
Pour découvrir l'oeuvre d'Erik Satie à travers une histoire et des extraits des plus célèbres pièces du compositeur. Mélancolique et triste à souhait, cet album-CD n’en est pas moins magnifique. Parler d’Erik Satie - le solitaire, le marginal, l’excentrique souvent incompris -impliquait un ton décalé, gentiment moqueur et grinçant, que rend très bien la voix du récitant François Morel (qui doit sa célébrité, rappelons-le, à l’émission télévisée des Deschiens sur Canal +). Ce n’est pas une araignée au plafond mais juste un petit piano que Monsieur Satie a dans la tête. Les notes de musique y trottent, y vagabondent sans relâche. Il est audacieux, anticonformiste, se moque du wagnérisme et des vaniteux. De son cœur s’échappent des mélodies simples pour rêveurs et poètes, un public qui lui ressemble. « Monsieur Satie parle parfois à la lune. » Et parfois aussi, « Monsieur Satie met son smoking pour écrire une partition. » Il compose, explore, mélange les genres au risque d’être méprisé. Certains l’admirent cependant, comme Cocteau ou Picasso. L’illustratrice Elodie Nouhen évoque bien l’esprit des surréalistes et la solitude du petit monsieur perdu dans le tourbillon des notes. Touches de piano, métronome, partitions…sont surdimensionnés par rapport au musicien qui ne semble pas plus haut que trois chapeaux. Ce que Raymond Lulle appelait « la tristesse par surabondance de pensée » s’applique…