Philosophie activiste, récits spéculatifs et ouverture des possibles. Isabelle Stengers.


[Rencontre]

Dans le paysage philosophique actuel, Isabelle Stengers poursuit la création d’un dispositif de pensée inédit interrogeant la production des sciences, l’invention d’une écologie des pratiques activant les savoirs des citoyens. De ses premiers travaux avec Prigogine (coup de tonnerre de La Nouvelle Alliance) à ses essais sur Whitehead, de L’Invention des sciences modernes au Temps des catastrophes. Résister à la barbarie qui vient, dans ses ouvrages avec Chertok, Tobie Nathan, Philippe Pignarre, Vinciane Depret…, aux côtés de Deleuze, Latour, Haraway, elle n’a cessé de proposer des mises en récit capables de faire exister d’autres possibles, dans un geste politique qui rompt avec la résignation.

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Véronique Bergen:  Peux-tu développer ce qui t’a menée à construire une vision historienne des sciences branchées sur le social, à l’écart d’une part de l’épistémologie normative (vérité en soi, objectivité anhistorique) et d’autre…

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