Paysage après la bataille

RÉSUMÉ

Le paysage défile dans la nuit sombre, l’auto-radio chante Blackbird. Dans le taxi, Fany roule vers le camping du Ruisseau. Un endroit hors du temps où se réfugier pour soigner ses blessures et tenter de chasser ses oiseaux noirs.

PRIX
  •   Fauve d'Or : Prix du meilleur album du Festival d'Angoulême, 2017
À PROPOS DES AUTEURS
Philippe de Pierpont

Auteur de Paysage après la bataille

Né en 1955 à Bruxelles. Après avoir étudié l’histoire de l’art et l’archéologie à l’ULB, il prend des cours de théâtre, cinéma et vidéo. Sa vie professionnelle est très diversifiée : littérature (scénarios de BD, livre et films), théâtre, acteur, metteur en scène. Il est également réalisateur. En 1995, il est second assistant réalisateur sur “La promesse” des Frères Dardenne. En 1999, il réalise son premier court-métrage “L’héritier”.
Éric Lambé

Illustrateur de Paysage après la bataille

Marqué par les nouveaux courants espagnol ou italien qui émergent dans le milieu des années quatre-vingt, mais aussi par Alberto Breccia, Éric Lambé publie son premier album chez Amok (l’une des deux futures branches du Frémok) à partir de travaux réalisés pour différentes revues européennes (Oro clinico, Boxer…), preuve de son attachement à une autre bande dessinée. Il a travaillé pour Casterman, Futuropolis ou en co-édition avec le Seuil, tout en restant fidèle à FRMK où il publiera bientôt un récit entièrement dessiné au bic, Le Fils du roi. (T.B.)

NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

En s’ouvrant sur un paysage après la bataille, scène reconstituée d’un combat historique exposée dans un musée régional, le récit, d’emblée, donne le ton. La scène est figée, le temps s’est arrêté après un moment d’extrême violence. Il en est de même pour la vie de Fany, le personnage central de cet album, dont on comprend vite qu’un douloureux événement, que l’on découvre au fil de quatre-cent-trente-deux pages de ce roman graphique, a dévié sa vie de sa trajectoire. Depuis, elle semble assister à son existence en spectatrice muette.Fany se réfugie dans un camping-caravaning, loin du monde, loin de sa vie d’avant. Elle tente de s’y reconstruire à l’écart de tout, nouant un semblant de vie sociale avec les rares habitants…


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Klimt

Vienne, 1907. Le peintre Gustav Klimt rend visite aux époux Bloch-Bauer. Ferdinand demande alors à Gustav de réaliser le portrait de sa femme, Adèle ; requête entraînant un flashback. Six ans auparavant, alors que Klimt essuyait des critiques acerbes au sujet de son œuvre La Médecine , il a rencontré ce couple, admirateur de son génie et dont la femme l’a prié de lui ouvrir les portes de son atelier. Au même moment, l’artiste recevait en rêve l’inspiration pour son prochain tableau. C’est par ce prisme que l’on entre dans l’univers de l’artiste : son atelier, ses modèles, sa mère, sa compagne, Émilie, mais aussi ses rêves, ses angoisses, ses sources d’inspiration en somme. L’histoire narrée en bande dessinée par Cornette et Marc-Renier est une tranche de vie, prétexte à l’évocation du peintre, de son style, de son époque et de l’avant-gardisme dont il y faisait preuve. L’idée est en effet plus de mettre en avant ses particularités que de réaliser sa biographie. Le récit est assez simple et aurait peu d’intérêt sans l’aspect « inspiré de faits réels », mais n’en est pas moins cohérent et bien rythmé.Les dessins sont soigneusement détaillés. Le rendu est classique, avec un crayonné assez fort accentuant les sujets principaux. Les travaux de Klimt évoqués sont réinterprétés plutôt que cités et le résultat est réussi et efficace : le redesign des œuvres permet une intégration fluide dans les cases tout en invitant à les découvrir sous un angle neuf.Le récit principal est suivi d’un court cahier didactique sur Gustav Klimt. Il complète la bande dessinée en développant quelques sujets qu’elle évoque. On y voit notamment des reproductions des œuvres évoquées dans l’album. Ainsi, le lecteur a à portée de main de quoi satisfaire sa curiosité, titillée par l’histoire racontée en images et phylactères.La bande dessinée Klimt est une introduction sympathique à l’œuvre de l’artiste. Les connaisseurs n’apprendront probablement pas grand-chose, là où les néophytes apprécieront l’accessibilité du propos et les informations proposées en fin d’ouvrage. Les visuels soignés plairont aux amateurs de bande dessinée traditionnelle, alors que l’histoire…

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