Je suis la seconde fille, la seconde épouse, le second violon. Je joue en sourdine une partie plus basse que le premier. Je suis le second couteau que l’on cache, pour les basses oeuvres, les pires besognes. Habituées à l’ombre, ces amoureuses sont douées pour disparaître, se faire oublier. Elles finissent seules en général. Sans avoir vu s’évanouir les années.
«Depuis la révolution verte, les jouisseurs et les hédonistes sont emmenés, sous…