Auteur de Opération sauvetage (série - 5 titres)
Né le 27 août 1971 à Ransart
Docteur en Zoologie, ULg, Liège Brevet de plombier-chauffagiste, Nantes
Le monde est vaste, les champs d'écriture également. Les textes qui me tiennent le plus à coeur sont ceux teintés d'humanisme, c'est-à-dire le vivre ensemble et ce, autant des Hommes entre eux, que clui des Humains avec la nature. Lauréat d’une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide au projet, 2006 Lauréat du Prix Québec/Wallonie-Bruxelles, 2009
Une histoire d’amitié entre un chien et une petite fille, sur fond de mystère et dans un décor irréel. Hannah vit sur l’île d’Arran, au large de l’Ecosse, un jour de tempête, elle brave l’interdiction de son père pour aller se promener avec Fagh, son chien et fidèle compagnon. Alors qu’ils secourent un dauphin blessé par la tempête, ils sont tous deux emportés par les flots. Quand Hannah revient à elle, elle apprend que Fagh, lui, n’a pas eu cette chance. Pourtant, grâce aux bons soins d’une sirène, son ami lui apparaîtra sous la forme d’un autre animal… Un très beau texte, mis en valeur par des illustrations magnifiques de Pierre Mornet (nous avions été enchantés par Puce qu’il avait illustré pour Brigitte Ventrillon), il parvient ici à créer une atmosphère chargée de mystère et de poésie. Dans ce genre de collections, il est rare que…
Lorsque Rascal se met à l’écriture. On connaissait les albums, il faudra désormais aussi compter sur les romans de Rascal. Voici un texte intimiste, sorte de journal ou de souvenirs au parfum d’autrefois. Au fil des saisons, en de courts chapitres le lecteur découvrir la vie quotidienne de Rose, une petite citadine. A chaque saison, elle revient à la campagne, chez ses grands-parents. Ici, comme des petites notes personnelles, elle y contient ses sentiments, ses secrets ou ses premiers amours. On sent le vent, l’odeur des feuilles en automne, la pluie sur les carreaux du train. Car ce texte est tout empli de nostalgie, du temps qui passe et qui, malgré les souvenirs, ne sera jamais retrouvé. On retiendra particulièrement les deux premières saisons : l’été, où Rose prépare, avec sa grand-mère complice, un bel anniversaire à son grand-père (il n’a jamais pris l’avion) ; l’automne avec cette étrange promenade en compagnie de son grand-père et cette photo dans une de ses poches (Rose pense que c’est la sienne). Ces passages sont d’une très belle tendresse. On est moins convaincu par les deux derniers chapitres : l’escapade hivernale durant la nuit, l’épisode du train et les premiers émois amoureux. Il n ‘empêche que ce premier roman reste d’une belle tenue, renforcée par de belles aquarelles couleur sépia de Nathalie Novi (où l’on croise pelle mêle, le facteur de Tati, un regard dans un rétroviseur, une nature morte sur une nappe aux carrés rouges).…