Dans un monde en perdition, gangréné par « le Sombre », un mal qui menace les organismes vivants, Ona, une jeune « Lueur » part en mission.
Maîtrisant la magie des plantes et de la nature, la jeune fille va tout mettre en oeuvre pour sauver son monde, retrouver son clan et son île d’origine qu’elle a quitté avec sa mère lorsqu’elle n’était qu’une enfant.
Tout au long de sa quête, Ona rencontrera des personnages farfelus et imprévisibles, et pourra compter sur l’aide de Dini, une petite chauve-souris aux étranges pouvoirs…
Une aventure pleine d’espoir et de fantaisie avec des personnages nuancés et des thématiques fortes (écologie, les rapports mère/fille), racontée avec beaucoup de poésie et d’humour.
Initialement publiée dans l’hebdomadaire Spirou sous le format d’une histoire courte en 2021, Ona revient chez Dargaud avec un livre bien à elle.
Dans ce conte initiatique signé Salva et Yohan Sacré, la jeune Ona tente de retourner sur son île natale pour combattre le Sombre, monstre qui gangrène son monde et fait périr les espèces vivantes. Ona est une Lueur, comme sa mère et les autres habitantes de son village, armée de pierres précieuses elle maitrise la magie des plantes. Si elles ont toutes disparu, Ona est toujours là et se sent prête à découvrir les origines du Sombre pour mettre fin à son règne.
BD jeunesse par ses personnages attachants comme Dini la chauve-souris et Anto le jeune renardeau, l’histoire aborde des thèmes profonds qui parleront…
Éric Derkenne a fait du visage le théâtre de ses précises opérations.Jour après jour cerné de lignes ombrageuses, le siège du combat se disloque en de sombres cavités. Les yeux, les oreilles, les narines, la bouche sont autant de gouffres que l'artiste sonde inlassablement et qui emportent celui qui les scrute dans des tourbillons vertigineux. Les têtes prennent corps et dans ce bataillon de figures totémiques, chaque soldat se distingue grâce à une infinité de détails graphiques.Parti d'un bigbang de formes colorées et isolées dans l'espace, Éric Derkenne a mis en place au fil des ans une méthode précise et immuable, un réseau de circonvolutions de cercles et de serpentins qui envahit la feuille blanche, donnant naissance à d'énigmatiques portraits. Tel une « dentellière du stylo à bille », il s'est abîmé avec application dans ce lent ouvrage de tissage, d'entrelacement de lignes, ceignant sa propre image, par maints assauts répétés. À l'identité qui défaille, Éric Derkenne a répondu…