Dans Ô il y a l’oxygène de l’air et les rouleaux inlassables de l’océan. Le bleu de l’eau, H2O, en réflexion infinie du ciel. Il y a l’émoi dans l’invocation, le vœu et parfois la douleur de l’âme. Parole, souffle ou cri. Un air de liberté à la traîne des nuages. Il y a aussi l’attraction universelle des corps. Surtout celui des hommes. Surtout ceux d’outremer. Et certaines japonaiseries. Une marque de rouge à lèvres. Avec la bouche ronde de stupeur ou d’émerveillement devant le mystère du monde.
Limite horizontale au bout de la mer
Le crépuscule de tes jambes
Imperturbablement épilées
Feux dans la nuit rassemble l'essentiel de l'œuvre poétique de Colette Nys-Mazure…