ni se nommer

RÉSUMÉ

Depuis Art Poems, Stéphane Lambert nourrit sa poésie de sa fréquentation des œuvres d’art, convaincu que s’y jouent à échelle réduite les grands enjeux de l’être. Sensible à la temporalité parallèle à laquelle donne accès la création, il rapproche la genèse et la forme de l’écriture poétique de celles de l’image peinte, sans les substituer l’une à l’autre. À partir de ses émotions esthétiques, il éprouve et traduit la profondeur du regard en faisant résonner le bouleversement provoqué par la confrontation à la polysémie des œuvres – leur portée indéterminée. Dans ce nouveau recueil, il élargit le spectre de la création à des questionnements cosmogoniques qui, à leur tour, se fondent dans la plasticité du geste artistique. « Du bout des lèvres, Stéphane Lambert tire […] de ses expériences esthétiques, des idées sur le temps ; sur les cycles ; sur les territoires totalement neufs ou inédits, où débarque l’esprit. Du bout des lèvres, ses poèmes disent combien nos corps, nos esprits, sont littéralement mobilisés, ébranlés, à force de contempler les ruines, les restes de fresques antiques, par exemple, les matières quasi minérales laissées par des traits, des traces de couleurs. Du bout des lèvres, Stéphane Lambert nous incite à y aller voir de plus près. De tenter nous aussi l’expérience, en somme. D’aller voir ce qu’on peut, nous autres, humains humaines, corsetés dans nos corps, en tirer. Ce n’est pas rien. C’est superbement ambitieux. Superbement littéraire », dit Vincent Tholomé à propos d’Art Poems.

À PROPOS DE L'AUTEUR
Stéphane Lambert

Auteur de ni se nommer

Né en 1974, Stéphane Lambert a étudié les langues et les littératures romanes à l'Université Libre de Bruxelles. En 1998, il a animé en périphérie bruxelloise des rencontres littéraires qui sont devenues un livre d’entretiens avec 17 auteurs belges et français (Amélie Nothomb, Olivier Rolin, René de Ceccatty, Pierre Mertens…), Les Rencontres du mercredi. Aux débuts des années 2000, il a été très actif sur la scène littéraire belge en tant qu’éditeur : en 1999, il a contribué au lancement d’une collection de livres de poche (Ancrage) et, en 2001, il a cofondé le Grand Miroir, une collection de littérature contemporaine. Entre 2000 et 2013, il a collaboré régulièrement à la presse écrite belge (La Libre Belgique, L’Éventail…), où il réalisait des portraits et des entretiens dans le domaine culturel. Il a enseigné à l’Université Charles à Prague et a été responsable de la programmation francophone à Passa Porta, la maison internationale des littératures à Bruxelles. Dans ses livres, il a développé une veine d’inspiration autobiographique. Il a été primé à deux reprises par l’Académie Royale de langue et de littérature françaises de Belgique (prix Lucien Malpertuis, prix Franz De Wever) et a obtenu le prix Rossel pour son récit L’Apocalypse heureuse (Arléa, 2022), adapté ensuite au théâtre des Martyrs (2024). Interpellé par le processus de création, Stéphane Lambert a consacré une série de récits à des artistes majeurs (Staël, Rothko, Klee, Monet, Spilliaert, Van Gogh, Friedrich, Goya), publiés principalement aux éditions Arléa, qui lui ont valu le prix Roland de Jouvenel de l’Académie Française (2017) et le prix André Malraux de l’essai sur l’art (2019). Il a publié une monographie de référence sur Nicolas de Staël aux éditions Gallimard (2023) et cosigné un documentaire sur le peintre pour Arte. Il a écrit le texte de catalogues d’artistes contemporains (Fabienne Verdier, Michel Mouffe, Gérard Traquandi) et signé des fictions et documentaires pour France Culture. Depuis le début des années 2020, il collabore à la presse culturelle française (Beaux-Arts Magazine, Revue des deux mondes). En 2025, il a participé au lancement de la collection Pop-Art chez Gallimard avec un titre sur Van Gogh.
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