Rome, an 58. Les légions confortent de plus en plus la puissance de l’Empire et les esclaves crucifiés sont de plus en plus nombreux. Lucius Murena tente d’avoir des nouvelles de la cour dont Néron l’a banni et il n’a de cesse de venger l’assassinat de sa mère… À la Porta Tiburtina, là où se dressent les croix des suppliciés, Murena apprend que pour affermir son emprise sur Néron, son fils, Agrippine serait prête à lui ouvrir sa couche ! C’est alors qu’il fait la rencontre d’un Juif d’une cinquantaine d’années dont le charisme le trouble : il se prénomme Pierre et il se propose de l’aider… Pendant ce temps, au palais, Agrippine use de tous ses atouts sensuels pour séduire son fils. Sénèque s’efforce, quant à lui, de déjouer les manoeuvres de l’impératrice avec la complicité d’Acté, la maîtresse de Néron. L’empereur n’est pas dupe des ambitions de sa mère, mais il sait qu’elle n’hésite pas à exterminer quiconque fait obstacle à son obsession de régner. Son épouse Poppée intrigue par ailleurs et semble préparer un étrange complot. À l’incitation d’Acté, Murena accepte de revenir à la Cour à condition que Néron lui livre celui qui, aux ordres d’Agrippine, a tué sa mère : l’ex-gladiateur Draxius. Prudent, l’empereur décide plutôt de répondre à cette revendication en organisant un combat entre Draxius et son plus farouche ennemi, Balba. Telle qu’il l’a conçue, cette confrontation devrait être fatale à Draxius. La défaite de l’ex-gladiateur lui permettrait d’une part, de neutraliser sa mère et d’autre part, de justifier le retour en grâce de son ami Rude. Cruelle et haletante sera la lutte à mort qui opposera le champion d’Agrippine à celui de Néron… et de Murena. Qui sera le vainqueur ? L’issue de ce combat subtilement truqué assouvira-t-elle le désir de vengeance de Murena ? Agrippine trouvera-t-elle une parade au plan machiavélique de son fils ? Un superbe » péplum » bédessiné. Un récit poignant et des images à grand spectacle qui restituent toute la violence et la cruauté de l’antique Rome impériale. Une surprenante redécouverte du règne de Néron victime des crimes et des trahisons d’un entourage assoiffé de pouvoir.
Illustrateur de Murena (tome 4) : Ceux qui vont mourir...
Bidouille et Violette : Les premiers mots (tome 1)
A la mort de sa mère, Bidouille, un jeune adolescent rondouillard, quitte le Vars et suit son père à Mayon dans le Nord. Maladivement timide, Bidouille découvre avec effarement que les autres garçons de sa classe sont tous amoureux d’une dénommée Violette. Ce qu’on lui récuse, car le « fils d’un marchand de frites amoureux d’une Mayonnaise, ce serait le comble! ». C’est pourtant ce qui se produit, dès leur première rencontre. Le pauvre Bidouille se retrouve en compétition face aux autres ados. Ce qu’il ignore, c’est que sa timidité touche Violette, qui n’est pas loin de partager ses sentiments. Au moment des vacances, il fuguera avec un ami à Deauville pour retrouver la belle…
Émile Lansman étant connu comme « éditeur de théâtre », il est normal que tous les titres proposés par la Maison qui porte son nom soient classés automatiquement dans ce genre éditorial. Et pourtant, lorsqu’il s’agit de la collection Lansman Poche, l’hésitation est souvent de mise : ces livres sont-ils vraiment des textes de théâtre ? Ne seraient-ils pas plutôt des récits, des contes, voire de courts romans ? C’est encore le cas ici pour les trois textes courts constituant le dixième opus de Lansman Poche... Je ne sais quoi d’heureux / Catherine Zambon (France) Lansman Éditeur, coll. Lansman Poche 96 p. 2023 . – 12€ ISBN 978-2-8071-0370-2 Émile Lansman étant connu comme « éditeur de théâtre », il est normal que tous les titres proposés par la Maison qui porte son nom soient classés automatiquement dans ce genre éditorial. Et pourtant, lorsqu’il s’agit de la collection Lansman Poche, l’hésitation est souvent de mise : ces livres sont-ils vraiment des textes de théâtre ? Ne seraient-ils pas plutôt des récits, des contes, voire de courts romans ? C’est encore le cas ici pour les trois textes courts constituant le dixième opus de Lansman Poche. Trois nouvelles centrées sur les relations entre les humains et les animaux, préoccupation oh combien contemporaine ! Bien entendu elles peuvent être portées à la scène et se prêtent à une lecture à voix haute. Mais, écrits à la première personne, ces textes ont été conçus – mis en livre comme dit la 4è de couverture – pour accrocher des lecteurs et des lectrices. Chacune de ces nouvelles, prend son départ sur un mode sombre et désenchanté. La première imagine un futur pas très éloigné où tous les animaux auraient disparu. « La seule chose que j’aurais envie d’entendre, c’est le chant d’un oiseau. Mais il n’y en n’a plus » regrette la narratrice. La deuxième donne la parole à un homme meurtri et désabusé qui, brusquement, se prend d’intérêt pour un lézard qui s’est introduit dans la réserve à provisions de la cabane où il s’est réfugié. Enfin, dans la troisième nouvelle, une jeune femme découvre, non loin du mobil home que lui a légué sa mère, une chèvre et un chameau, derniers pensionnaires d’un cirque à la dérive. Mais, surprise, chacune de ces histoires se termine par un je ne…