Mon Homme de Coupe




À PROPOS DE L'AUTEUR
Constant Malva
Auteur de Mon Homme de Coupe
Constant Malva de son vrai nom Alphonse Bourlard (1903-1969), mineur et écrivain prolétarien belge. Il est né à Quaregnon dans le Borinage en Wallonie (Belgique) en 1903. En 1911, sa famille recherche du travail dans le nord de la France. En 1914, ce sera l'exode dans plusieurs villes françaises. Malva n'aura jamais son diplôme d'école primaire, mais un instituteur lui fait cadeau d'une grammaire qu'il gardera jusqu'à sa mort. Après l'armistice, en 1919, alors qu'il avait quinze ans, il devint mineur de fond comme son père au charbonnage du Rieu du Cœur à Quaregnon. En 1923, ses convictions l'incitent à adhérer au Parti communiste, qu'il décide de quitter en 1928 suite à l'exclusion des trotskystes, dont Charles Plisnier. Il adhère ensuite au Parti Socialiste Révolutionnaire, de tendance trotskyste, sans vraiment militer, pour finalement se déclarer révolutionnaire indépendant en 1936. Après avoir écrit dans le Drapeau Rouge, ses véritables débuts littéraires ont lieu en 1931. En 1932, à partir des souvenirs de sa mère, il écrit Histoire de ma mère et de mon oncle Fernand. Il fait ensuite partie du groupe Rupture qui rassemble les surréalistes du Hainaut.Il sera occupé dans différents charbonnages de la région du Borinage. Mais en 1940, dégoûté par les conditions de travail et persuadé qu'il doit en sortir pour survivre, il quitte la mine volontairement.Il faut absolument que je me sauve de la mine (...) question de vie ou de mort. La silicose fait de terrible ravage dans nos rangs (lettre à R. Bonnet) Quelques années plus tard, il écrira dans "Un mineur vous parle": Je ne sais ce que le sort me réservera demain, mais à moins qu'on m'y force le revolver dans la nuque, je ne descendrai plus dans la mine. Malva connaît alors la misère : pour survivre et nourrir sa famille (il a alors deux enfants), il exerce divers petits métiers dont celui de concierge et d'homme à tout faire à Mons dans les locaux d'un syndicat collaborateur. Il écrit des contes et récits sur la mine publiés dans diverses revues controlées par la collaboration, ce qui lui permet d'éviter la déportation en Allemagne, mais lui vaudra d'être inquiété à la Libération. La collaboration de Malva ne s'explique pas seulement par la nécessité comme le montre Jean Puissant:«  La nécessité n'explique pas seule ce cheminement, même si on voit mal Malva côtoyer à l'Union des travailleurs manuels et intellectuels (UTMI) des représentants de la bureaucratie syndicale qu'il haïssait avant-guerre et qui avaient répondu à l'appel de DeMan. Condamné par l'histoire, condamné par la société, Malva a durement payé pour des gestes, des paroles, somme toute mineurs. Il reste cependant à retenir un itinéraire qui a valeur d'exemple pour ces hommes qui, issus du monde ouvrier ou de la gauche, ont nourri de terribles illusions, même fugitives, sur le régime nazi et sur son comportement en territoire occupé. » Après la Seconde Guerre mondiale, qui s'est soldée pour lui par une condamnation judiciaire, miné par la maladie et déçu par l'évolution politique de la classe ouvrière, Malva se détourne de son activité de militant et se plonge dans la réflexion et l'écriture. Dans ses romans à caractère autobiographique, fortement marqués par la mine, il dénonce les conditions de vie pénibles des mineurs (qu'il appelait les « héros du sous-sol ») et décrit le choc entre les sociétés bourgeoise et ouvrière. La plupart de ses ouvrages sont des témoignages sur la condition ouvrière de l'époque. La littérature va le conduire à fréquenter le milieu surréaliste. Il entre en contact avec Achille Chavée, André Breton, Albert Ayguesparse. Il meurt en 1969 des suites de la silicose à Saint-Josse-ten-Noode.

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