Dans un Paris dévasté par une catastrophe (accident nucléaire, cataclysme naturel, guerre de religion ?), un groupe de jeunes gens arpentent les rues, tentent de survivre en mangeant ce quils trouvent, chantent des airs de John Holiways et fuient la violence de leurs ennemis en cherchant un ailleurs.
Car ce monde en lambeaux, il sagit malgré tout de lhabiter, de sy vêtir et dy trouver des raisons despérer. Comment tenir ? Comment trouver en soi de quoi réjouir la vie quand tout a sombré ?
Ce sont les questions que se posent, avec humour et cruauté, les protagonistes de cette aventure.
Auteur de Moi, Marthe et les autres
Non, Antoine Wauters n’est pas un auteur ordinaire. D’abord, il ne se contente pas de sortir un roman à la fois mais deux, paraissant chez le même éditeur. Ensuite, il ne se contente pas de d’insérer ses fictions dans des genres bien précis – polar, s.f., etc. – mais il taille sur mesure des costards ultra classe à ses récits « d’anticipation ». Parce que, oui mon cher, le Wauters qu’on connaît et qu’on aime, celui des récits familiaux sensibles, celui à la petite musique perso envoûtante, celui qui écrit en douceur à fleur de peau, s’est mis, à sa façon, à la s.f. !
Pas celle des vaisseaux spatiaux et des pan-pans laser, bien sûr ! Mais celle qui se projette un tout petit peu dans le temps, qui tire des conséquences et des récits de faits…