Mauvaise nouvelle sur le seuil

RÉSUMÉ

The day the music died. Le 3 février 1959, Buddy Holly, Ritchie Valens et Big Bopper, trois pionniers du rock’n’roll, meurent dans un tragique accident d’avion. Le 3 février 2019, Hélios subit le même sort. La musique est morte une seconde fois. La nouvelle s’est propagée tel un ouragan. Ariane vit le cataclysme à travers les médias. Elle se sent coupable du décès de son amant.

À PROPOS DE L'AUTEUR
Sarah Seignobosc

Auteur de Mauvaise nouvelle sur le seuil

Sarah Seignobosc est née en 1985. En parallèle de l’écriture qu’elle pratique sous diverses formes (littérature, dramaturgie, billets sur des sujets d’actualité), elle travaille comme comédienne, metteuse en scène et assistante à la mise en scène.

AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:xfirstword - "Mauvaise nouvelle sur le seuil"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 10367 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Sous le signe du C.H.A.T.

José Moinaut présente une série de petites histoires dont les chats sont les héros. Des animaux plus humains que les hommes donnent de belles leçons de morale et de solidarité…

Monsieur Satie : L'homme qui avait un petit piano dans la tête

Pour découvrir l'oeuvre d'Erik Satie à travers une histoire et des extraits des plus célèbres pièces du compositeur. Mélancolique et triste à souhait, cet album-CD n’en est pas moins magnifique. Parler d’Erik Satie - le solitaire, le marginal, l’excentrique souvent incompris -impliquait un ton décalé, gentiment moqueur et grinçant, que rend très bien la voix du récitant François Morel (qui doit sa célébrité, rappelons-le, à l’émission télévisée des Deschiens sur Canal +). Ce n’est pas une araignée au plafond mais juste un petit piano que Monsieur Satie a dans la tête. Les notes de musique y trottent, y vagabondent sans relâche. Il est audacieux, anticonformiste, se moque du wagnérisme et des vaniteux. De son cœur s’échappent des mélodies simples pour rêveurs et poètes, un public qui lui ressemble. « Monsieur Satie parle parfois à la lune. » Et parfois aussi, « Monsieur Satie met son smoking pour écrire une partition. » Il compose, explore, mélange les genres au risque d’être méprisé. Certains l’admirent cependant, comme Cocteau ou Picasso. L’illustratrice Elodie Nouhen évoque bien l’esprit des surréalistes et la solitude du petit monsieur perdu dans le tourbillon des notes. Touches de piano, métronome, partitions…sont surdimensionnés par rapport au musicien qui ne semble pas plus haut que trois chapeaux. Ce que Raymond Lulle appelait « la tristesse par surabondance de pensée » s’applique…