L'ortografe humanise l'orthographe

De M. A.

Cette nouvelle rubrique n’a pas pour prétention de donner des leçons d’orthographe mais bien de montrer, à travers des exemples concrets, le bon sens du wallon par rapport aux caprices du français.
La méthode du grammairien liégeois Jules Feller date de 1900 et, à bien des aspects, représente une démarche avant-gardiste plus qu’audacieuse…
*
La lettre « X » n’existe pas…
… Pas en wallon du Centre en tout cas, et ceci, en parfait alignement sur les règles du grammairien susdit. Admirez la confusion du français à ce sujet et le frein qu’elle crée pour qui apprend cette langue en partant de zéro:   toCSin – fiCTion – aCCident – taXi … Comment prononçons-nous ces mots?   toXin – fiXion -aXident – taXi… Comment les écririons-nous en orthographe wallonne?   toCSin – fiCSion – aCSidint – taCSi… L’orthographe wallonne, reposant sur une base phonétique, élimine toute hésitation en usant du lettrage « cs ». Le « X » n’a…

   lire la suite sur   REVUES.BE


FIRST:xfirstword - "L'ortografe humanise l'orthographe"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => )

Ceci pourrait également vous intéresser...

La mort sur le bûcher

Un récit qui se passe dans l'Italie du XVe siècle et met en scène le personnage…

CHAMPS DE BATAILLE

Éric Derkenne a fait du visage le théâtre de ses précises opérations.Jour après jour cerné de lignes ombrageuses, le siège du combat se disloque en de sombres cavités. Les yeux, les oreilles, les narines, la bouche sont autant de gouffres que l'artiste sonde inlassablement et qui emportent celui qui les scrute dans des tourbillons vertigineux. Les têtes prennent corps et dans ce bataillon de figures totémiques, chaque soldat se distingue grâce à une infinité de détails graphiques.Parti d'un bigbang de formes colorées et isolées dans l'espace, Éric Derkenne a mis en place au fil des ans une méthode précise et immuable, un réseau de circonvolutions de cercles et de serpentins qui envahit la feuille blanche, donnant naissance à d'énigmatiques portraits. Tel une « dentellière du stylo à bille », il s'est abîmé avec application dans ce lent ouvrage de tissage, d'entrelacement de lignes, ceignant sa propre image, par maints assauts répétés. À l'identité qui défaille, Éric Derkenne a répondu…