Alex vient d’avoir 18 ans. Son père, bouquiniste à Bruxelles, semble vouloir « passer le flambeau ».
Dans une maison qu’il faut vider, il découvre des fascicules colorés, aux titres intrigants.
Cette découverte marque le début d’une aventure qui le mènera de l’enfance à l’âge adulte, au cours de laquelle la réalité va s’objectiver, à travers la mort mais aussi l’amour et le désir.
Lord John est à la fois une recherche d’identité, un récit initiatique et un roman d’énigme.
Sous-exposé, Jean-Baptiste Baronian ? Lui qui a une bibliographie longue comme les deux bras, et dans des genres très variés, de la littérature de jeunesse à l’essai, en passant par les dictionnaires amoureux (le dernier en date de la cuisine et de la gastronomie belges, au Rouergue) ou encyclopédiques (celui, remarquablement dirigé par ses soins, sur Rimbaud) mais aussi la nouvelle, le roman policier ou d’amour ? Lui dont le nom est cité avec cette déférence qu’on n’accorde qu’aux monstres sacrés par tous les amateurs du genre fantastique ou par les simenoniens – deux castes littéraires éminemment exigeantes, peuplées d’érudits à qui on ne la fait pas ? Lui qui, inlassablement, courageusement, joue son rôle de passeur dans diverses revues littéraires,…
Depuis ce jour, j'ai été adoptée par les familles de Papa et Maman. Pourtant, je suis heureuse. Depuis que ses parents sont décédés, Colette, sept ans, habite chez Tante Jane et Oncle Jean, qui la considèrent comme leur quatrième fille. Le jeudi, elle rend visite à sa soeur, qui réside chez Tante Antoinette, et, la fin de semaine, les deux fillettes retrouvent leur frère chez leurs grands-parents. Malgré quelques vagues de nostalgie et les visites au cimetière, elle vit heureuse en rêvant aux enfants qu'elle-même aura un jour. Un album abordant avec infiniment de sérénité et de simplicité la question du deuil des parents et de l'adoption par la famille. Des croquis rehaussés de lavis aux teintes chaudes ajoutent à la douceur…