Récit poétique douloureux, personnel et viscéral.
Ne rien dire et rester sourd aux mots. Se réfugier dans un néant, en apparence, salvateur et partant, se poser la question de leur pouvoir face à la perte, à l’absence. Voilà sans doute le sujet du beau récit en prose poétique que nous donne à lire Sylvia Búho dans cet ouvrage hybride, L’oie des moissons. Par le biais de cette « chronique d’une naissance oubliée », l’autrice signe un texte puissant, tendre et violent sur l’avortement. Une partition oscillant entre amour et souffrance à l’image de cette chanson que la narratrice compose pour l’enfant, essence ou graine perdues dans l’océan du temps.J’avais initialement prévu de dédier ce recueil à l’essence même, à ma graine. Mais il…
Rien dans cette longue confidence qui ne soit placé sous le signe de l'amour. Il y a d'abord celui…
Préface de Philippe Jones À propos du livre Mélot du Dy, né à Bruxelles en 1891, mort à Rixensart en 1956,…