L'immense jeu


RÉSUMÉ

Jonathan Carrier est un poète qui dit la rue, le monde hors des maisons, un poète qui rêve de sa maison, du droit au logement pour tou.te.s, un poète du cœur, un cœur au sommet du monde, un cœur qui bat les pavés, qui chahute les mots pour mieux dire sa réalité.
Jonathan, je l’ai rencontré grâce à Laurent d’Ursel et le Syndicat des immenses, Individu dans une Merde Matérielle Énorme mais Non Sans Exigence.
Voilà un mot du Thésaurus des immenses, un trésor de mots recomposés, pour dire avec dignité, force, vitalité, vivance, ce que vivent les êtres humains dépourvus de Chez-Soi.
Un jour, Jonathan me montre un poème, et puis deux, et puis trois, et puis…
Il écrit comme il respire, sa colère prend la plume, son amour de la vie prend la plume, son amour de la justice prend la plume, sans complaisance, avec lucidité, avec force, sa poésie le tient debout et de le lire me tient debout, c’est un voyage dans ce que je regarde de loin avant de rentrer chez moi, c’est une prise directe avec le monde des invisibilisés, un bain de rue, un bain d’inconfort, un bain d’humanité, un bain d’insurrection, je suis admirative, subjuguée par la poésie de Jonathan qui, depuis sa précarité, parvient à jouer des mots, de la langue, une immense langue. Qui donne à voir, à sentir.
Et mon désir immense, lectrice, lecteur, que tu prennes le risque de ce voyage-là, tu n’en reviendras pas !
Laurence Vielle


DOCUMENT(S) ASSOCIÉ(S)

AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:bain - "L'immense jeu"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 9176 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Ce que je confie aux vagues

Les dix illustrations d’Isabelle Busschaert sont splendides ! On aimerait…

De hautes erres

Passé un premier et tendre toucher du papier, choisi beau, crème, épais, c’est la mise en page qui saute…

Poèmes mignons pour petits capons

Petit poisson Dans mon bain tiède, Le dos bien raide, Fais donc un bond ! Un triple saut, Deux…