L'homme au crâne rasé

RÉSUMÉ

De ce roman, insolite et fascinant, qu’il adapta à l’écran en 1965, André Delvaux évoque la trame en ces termes : « Dans la maison de repos où il est soigné, Codefroid Fourmivelt tente de décrire la suite des événements qui l’ont mené où il est. Avocat secrètement et désespérément amoureux d’une de ses élèves, Franne, il assiste à l’école au triomphe et au départ de celle-ci ; dix ans plus tard, il est obligé d’assister à une autopsie dans un petit cimetière près de l’Escaut ; le même jour, il retrouve inopinément à l’hôtel Franne devenue comédienne, déçue par la vie et prête à mourir de sa main dès qu’ils se sont l’un à l’autre confessé leurs échecs ; meurtrier jugé irresponsable, on le transfère à l’asile. On ne saura guère si, dans l’enchaînement des événements, la synthèse de la beauté absolue (Franne) et de l’horreur absolue (l’autopsie du cadavre) relève ou non des fantasmes de Fourmivelt, car l’épilogue préserve l’irréalité d’une partie des faits rapportés par l’homme au crâne rasé. »
Confession hallucinée d’un héros sans cesse déchiré entre rêve mythique et quotidien dérisoire, l’Homme au crâne rasé – emblématique du réalisme magique – est un des fleurons de la littérature flamande contemporaine.


AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:xfirstword - "L'homme au crâne rasé"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Double vie d'un papillon

Un roman sur la mort ? Absolument pas ! Plutôt optimiste. Et si la mort…

Ni pardon, ni talion : la question de l'impunité dans les crimes contre l'humanité

Une analyse critique de la justice en matière de crime contre l'humanité. Selon l'auteur, à la fois nécessaires et insuffisantes, les institutions judiciaires ne peuvent être que le point de départ d'une lutte plus vaste contre la barbarie universelle, fondée sur un consensus sur le droit de l'être humain, une éducation…