« Si nous voulons que tout reste tel que c’est, il faut que tout change. » Cette phrase tirée du Guépard, le film que Luchino Visconti réalisa en 1963 d’après le roman de Giuseppe Tomasi di Lampedusa, conviendrait bien en sous-titre à l’étonnante aventure vécue en Sicile par un jeune architecte bruxellois, Lucien François, au tournant des années 1920. Certes, l’époque n’est plus celle des révolutionnaires de Garibaldi, mais l’île que découvrent Lucien François (1894-1983) et son épouse Lia Heylighen (1886-1970), connaît à nouveau des soubresauts, préludes à de grands changements. Le couple, qui séjourne à Palerme d’août 1919 à septembre 1921, n’est pas en Sicile à l’occasion d’un « Grand Tour » artistique de l’Italie, ce…
Dans un village dévasté par la guerre et dont les uniques survivantes sont des femmes, un sacrifice se prépare.…
Depuis ce jour, j'ai été adoptée par les familles de Papa et Maman. Pourtant, je suis heureuse. Depuis que ses parents sont décédés, Colette, sept ans, habite chez Tante Jane et Oncle Jean, qui la considèrent comme leur quatrième fille. Le jeudi, elle rend visite à sa soeur, qui réside chez Tante Antoinette, et, la fin de semaine, les deux fillettes retrouvent leur frère chez leurs grands-parents. Malgré quelques vagues de nostalgie et les visites au cimetière, elle vit heureuse en rêvant aux enfants qu'elle-même aura un jour. Un album abordant avec infiniment de sérénité et de simplicité la question du deuil des parents et de l'adoption par la famille. Des croquis rehaussés de lavis aux teintes chaudes ajoutent à la douceur…