L’Éternité brève est le deuxième recueil de nouvelles d’Étienne Verhasselt. Et il est encore plus ahurissant que son premier. Étienne Verhasselt est une rareté.
Auteur de L’éternité, brève
Après le très remarqué Les pas perdus (Tripode, 2018), Étienne Verhasselt nous livre un deuxième recueil de nouvelles dont l’oxymore du titre donne le ton. Assemblées en six cycles, elles distordent la condition humaine dans les paradoxes de l’absurde, du nonsense. Le sous-titre du recueil, Éclats du grand foutoir, précise l’enjeu d’une écriture qui, explorant le bordel de l’existence, campe des vies dérapant dans l’amour fou, la démence, la volonté de néant. « Alma » en ouverture construit jusqu’à la déconstruction la scène d’une rupture amoureuse. La passion culmine dans son naufrage. La femme-énigme délaisse son amant qui, comme d’autres personnages des nouvelles, tient de Plume de Michaux. Le réel les agresse. Parmi…