Un homme politique, égaré sur les plateaux crevassés de la face nord du mont Blanc, est pris dans une tempête. Les conditions sont difficiles, il neige à 2500 mètres et l’équipe de secours, perdue dans ce dédale, ne donne pas de nouvelles. Chez Emile – lui-même sauveteur en haute montagne – et Léa, la tension est grande quand débarque Luca qui a connu Emile des années plus tôt dans des circonstances dramatiques. Il vient lui demander de sauver le député qui n’est autre que son compagnon. Durant toute une nuit, le poids du passé, congelé dans les mémoires, va peser sur leurs retrouvailles et, en fondant peu à peu, révéler les souvenirs enfouis. De quoi pousser Emile à saisir son piolet et à partir seul à la rescousse du politicien imprudent et de ses collègues partis à sa recherche ?
Auteur de L’espoir de sauver les vivants
Guide de haute montagne, Émile reçoit la visite de Luca, un gars qu’il a aidé des années auparavant. Ce n’est pas le bon moment pour des retrouvailles. Émile est énervé : quatre sauveteurs sont coincés en altitude parce qu’ils sont partis secourir un homme politique qui s’est pris pour un aventurier. Là-haut, à plus de 2.500 mètres, la tempête fait rage et les conditions sont très difficiles. Luca annonce que l’homme là-haut est Bruno, son compagnon. Il a besoin de l’aide d’Émile pour le secourir. La nuit est tombée. Il semble complètement insensé de s’aventurer dehors à cette heure. Ce serait du suicide. Et pourquoi Émile devrait-il à nouveau sauver la peau de Luca ? Ne l’a-t-il pas déjà fait à Gênes, vingt ans auparavant ? Il avait alors accueilli…
Émile Lansman étant connu comme « éditeur de théâtre », il est normal que tous les titres proposés par la Maison qui porte son nom soient classés automatiquement dans ce genre éditorial. Et pourtant, lorsqu’il s’agit de la collection Lansman Poche, l’hésitation est souvent de mise : ces livres sont-ils vraiment des textes de théâtre ? Ne seraient-ils pas plutôt des récits, des contes, voire de courts romans ? C’est encore le cas ici pour les trois textes courts constituant le dixième opus de Lansman Poche... Je ne sais quoi d’heureux / Catherine Zambon (France) Lansman Éditeur, coll. Lansman Poche 96 p. 2023 . – 12€ ISBN 978-2-8071-0370-2 Émile Lansman étant connu comme « éditeur de théâtre », il est normal que tous les titres proposés par la Maison qui porte son nom soient classés automatiquement dans ce genre éditorial. Et pourtant, lorsqu’il s’agit de la collection Lansman Poche, l’hésitation est souvent de mise : ces livres sont-ils vraiment des textes de théâtre ? Ne seraient-ils pas plutôt des récits, des contes, voire de courts romans ? C’est encore le cas ici pour les trois textes courts constituant le dixième opus de Lansman Poche. Trois nouvelles centrées sur les relations entre les humains et les animaux, préoccupation oh combien contemporaine ! Bien entendu elles peuvent être portées à la scène et se prêtent à une lecture à voix haute. Mais, écrits à la première personne, ces textes ont été conçus – mis en livre comme dit la 4è de couverture – pour accrocher des lecteurs et des lectrices. Chacune de ces nouvelles, prend son départ sur un mode sombre et désenchanté. La première imagine un futur pas très éloigné où tous les animaux auraient disparu. « La seule chose que j’aurais envie d’entendre, c’est le chant d’un oiseau. Mais il n’y en n’a plus » regrette la narratrice. La deuxième donne la parole à un homme meurtri et désabusé qui, brusquement, se prend d’intérêt pour un lézard qui s’est introduit dans la réserve à provisions de la cabane où il s’est réfugié. Enfin, dans la troisième nouvelle, une jeune femme découvre, non loin du mobil home que lui a légué sa mère, une chèvre et un chameau, derniers pensionnaires d’un cirque à la dérive. Mais, surprise, chacune de ces histoires se termine par un je ne…
Apnée : Une histoire du surendettement
Lors de la journée internationale de commémoration des victimes…