Lors de la journée internationale de commémoration des victimes de l’esclavage (25 mars), un intellectuel africain souligna avec une pertinence terrible : « Vous pleurez aujourd’hui l’esclavage et demandez pardon mais un jour vous demanderez pardon pour la Dette… ».Car évidemment la dette et le surendettement qui appauvrit concernent autant les États que les individus qui les composent. Forme de servitude internationale, post-colonialisme en filigrane ? Chacun en décidera mais dans tous les cas, ce qui advient est un appauvrissement attelé à une servitude morale, une aliénation double donc…Loin de nous le fait de nier l’importance et la nécessité du recours à des professionnels sociaux lors de dérapages de vie mais très vite la dépendance et l’invisibilité…