Rémi Pons

PRÉSENTATION
Rémi est complètement fasciné par la démarche documentaire, dans le sens où écrire devient une prolongation des paroles qui pratiquent le monde et le forgent. Au fil des circonstances, probablement aussi du fait de son histoire personnelle, il a ainsi peu à peu choisi d’investir le champ du travail social dans son écriture et ses recherches. Du côté radiophonique, il a déjà réalisé trois émissions : un premier documentaire sur le travail effectué par Fernand Deligny avec des enfants autistes dans les années 1970 (Radeaux dans la montagne), puis une fiction qui raconte l’enterrement d’un sans-abri (L’odeur (radio) : prix SACD 2014 de la fiction radiophonique), et enfin, tout récemment, Au pied de l’arbre, un documentaire sur le Collectif des Morts de la Rue de Bruxelles. Du côté du théâtre, c’est pour le moment L’odeur (théâtre) qui tient de lieu de projet phare dans sa démarche de création. Il assiste par ailleurs en ce moment Baptiste Janon dans un projet de long métrage documentaire consacré à des pêcheurs du Nord de la France (La presqu’île / production Hélicotronc), et écrit une pièce consacrée à la problématique du logement à Watermael Boitsfort (Joli Logis / CEC la Vénerie). Pour suivre le travail de Rémi : http://www.labandeasbl.wordpress.com Lauréat d’une bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Bourse de découverte 2020
NOS EXPERTS EN PARLENT
Le Carnet et les Instants

Lors de la journée internationale de commémoration des victimes de l’esclavage (25 mars), un intellectuel africain souligna avec une pertinence terrible : « Vous pleurez aujourd’hui l’esclavage et demandez pardon mais un jour vous demanderez pardon pour  la Dette… ».Car évidemment la dette et le surendettement qui appauvrit concernent autant les États que les individus qui les composent. Forme de servitude internationale, post-colonialisme en filigrane ?  Chacun en décidera mais dans tous les cas, ce qui advient est un appauvrissement attelé à une servitude morale, une aliénation double donc…Loin de nous le fait de nier l’importance et la nécessité du recours à des professionnels sociaux lors de dérapages de vie mais très vite la dépendance et l’invisibilité…