Auteur de Les très belles heures de Jean de France, Duc de Berry
1890.
Etudie au Conservatoire royale de Bruxelles et remporte le premier prix en chant.
Epouse Jacqueline Marthe Gevaert, fille du célèbre musicien François-Auguste Gevaert (1828-1908).
Il rejoint ensuite l’Opéra de Lille, mais un malheureux accident avec sa voix brise sa carrière de chanteur.
Se rend à Paris, où il commence une carrière de journaliste, d'écrivain et de critique. Il modifie son nom en Fierens-Gevaert.
A un premier Essai sur l'art contemporain, en 1897, succéda un ouvrage remarqué sur La Tristesse contemporaine : essai sur les grands courants moraux et intellectuels du XIXe siècle. En 1902, un an après la parution de sa Psychologie d'une ville, essai sur Bruges, il retourna en Belgique afin de se consacrer à l'enseignement de l'histoire de l'art à l'université de Liège et également à l'Institut supérieur d'histoire de l'art et d'archéologie, qu'il avait contribué à créer à Bruxelles.
Professeur d’esthétique à l’Université de Liège.
De 1907 à 1926, Fierens-Gevaert assuma la responsabilité de la section belge à la Biennale de Venise.
Ses deux premiers essais sur l'art flamand ont été publiés entre 1905 et 1909 : à La Renaissance septentrionale et les premiers maîtres des Flandres, en 1905, succédèrent Les Primitifs flamands (2 vol., 1908-1909).
Devenu le premier conservateur en chef des Musées royaux des beaux-arts après la Grande Guerre, il s'attacha à réorganiser en profondeur cette institution belge (création d'une documentation, d'une bibliothèque, publication de périodiques, collections de photographies...)
Certaines de ses expositions sont restées dans les mémoires, en particulier "Van Eyck-Bouts", en 1920, où fut exposé le polyptyque de Gand, de retour en Belgique après le traité de Versailles.
(16/12/1926) Après avoir inauguré une exposition Caron à l'Escalier, Mr Fierens-Gevaert meurt subitement dans l'atelier du peintre.