«J’ai cinquante ans et jamais auparavant, je n’avais imaginé vivre aussi longtemps. J’ai pourtant mené la vie adéquate pour mourir plus jeune : une vie dangereuse et licencieuse, expurgée de ses effrayantes convenances mais gorgée de chatoyants excès…»
Victor Verdi, cinquante ans, est un ancien tueur à gages au passé sulfureux. Bénédicte, la jeune infirmière qui l’a découvert grièvement blessé dans un fossé, le fait admettre au Val des jours sereins, la maison de retraite où elle travaille.
Dès le début de sa convalescence, Verdi, buveur, désenchanté, cynique et amoral, bouscule «La quiétude de cet abominable crépuscule fossilifère». Et cela, au grand désarroi du directeur de l’établissement.
Au fil des semaines, aiguillonnés par Verdi, les pensionnaires dévoilent leur passé, leurs fêlures, leurs regrets.
Dans un style imagé, volontiers gouailleur, souvent provocant, Luc Allard entraîne son lecteur dans une jubilatoire entreprise d’éveil.
Auteur de Les petits destins
Paris, 1663. Au cours d'une soirée, Armand, marquis de Canilhac, reconnaît, au cou d'une jeune Iroquoise, un saphir qui appartenait à son frère adoptif, Loup, qu'il a trahi et condamné aux galères vingt…
Angélica, une jeune infirmière en mal de vivre, quitte son amant et son pays pour fuir en Afrique,…