Les perles noires de Gorée


RÉSUMÉ

« Les Blancs ne savent pas bien s’orienter d’après les points cardinaux », dit le jeune Malik à l’étranger venu se perdre dans l’île de Gorée.Ces dix nouvelles témoignent de leur trouble en terre africaine. Et pas seulement face aux points cardinaux. Loin des histoires de lions et de tout exotisme de pacotille, elles content la rencontre difficile, ancrée dans le quotidien, entre des mondes différents, des trajectoires personnelles que rien ne prédisposait…

  lire la suite sur  Service du Livre Luxembourgeois


À PROPOS DE L'AUTEUR
Daniel Grodos
Auteur de Les perles noires de Gorée
Daniel Grodos est né le 14 février 1950 à Houffalize, où il a passé son enfance. A l'adolescence, sa famille s'installe à Malmédy, en province de Liège. Il termine ses humanités à l'athénée royal de Malmédy puis s'inscrit en médecine aux Facultés de Namur puis à l'Université catholique de Louvain (UCL), dont il sort diplômé en 1975. Il enchaîne avec l'Institut de Médecine tropicale d'Anvers (IMT, 1975-1976) mais abandonne momentanément cette orientation pour... se marier et lancer avec deux confrères un cabinet de groupe de médecine générale à Malmédy, tout en se formant à l'UCL en médecine du travail. Dans les années 1980, il se retire pendant quelques années de la médecine générale pour entreprendre des études sur les pays en développement à Louvain-la-Neuve (Institut d'étude des pays en développement), militer en politique (Solidarité & Participation) et enseigner comme maître de conférences invité à l'Ecole de Santé publique de l'UCL et à l'Institut de Médecine tropicale d'Anvers. Il reprend des activités de médecine générale de 1987 à 1994 pour s'orienter définitivement ensuite vers la santé publique internationale, ce qui l'amène à des séjours comme expert dans plusieurs pays d'Afrique et d'Amérique andine. Il devient docteur en santé publique de l'UCL en septembre 2000, avec une thèse portant sur le district sanitaire urbain en Afrique subsaharienne. Finalement nommé professeur ordinaire à l'UCL (2001), à temps partiel, il préfère être mis en disponibilité puis démissionner (2005) pour travailler dans des projets de développement sur le terrain. Et ce sera l'expérience au Niger (2001-2004), en Bolivie (2005-2007) et au Burundi (2008-2011 puis 2013-2015). En 2012, il s'installe en Bolivie, où il est toujours résident et se passionne pour faire découvrir le pays aux amis qui entreprennent ce long voyage. Il vit cependant une bonne partie de l'année à Malmédy. Retraité depuis septembre 2015, il reste disponible pour des missions de court terme en santé publique.

AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:xfirstword - "Les perles noires de Gorée"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 10367 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Comment regarder plus loin : Onze rencontres entre science et littérature

La collection « La tortue de Zénon », aux éditions de L’arbre de Diane, crée à nouveau des étincelles harmonieuses entre littérature et science, elles qui inscrivent de concert la beauté «  au cœur [de leur ] processus créatif  », comme le souligne d’emblée l’éditrice Mélanie Godin. Dans Comment regarder plus loin , onze autrices attirent chacune dans leurs paumes une femme de science, qui a éclairé le monde d’antan ou d’aujourd’hui. Ces destins de femmes scientifiques, étudiés par ces autrices, dessinent une large constellation, composée de disciplines (sciences du climat, géodésie et sismologie, physique spatiale, astronomie, mathématiques, pathologie moléculaire des plantes, génétique, médecine et chirurgie, neuro-rééducation) et de contrées (Belgique, Danemark, France, Angleterre, Allemagne, Etats-Unis, Ethiopie, Italie) variées. Renouvelée, la narration est multiple tant chaque autrice assume une manière de rencontrer l’autre. Si une adresse en « tu » est préférée par deux d’entre elles ( Charlotte Biron , Lisette Lombé ), une troisième y met les formes épistolaires ( Veronika Mabardi ). Gaël Octavia et Beata Umubyeyi Mairesse optent quant à elle pour d’autres procédés : la première se place dans les chaussures d’une autre scientifique, Mileva Maric, pour converser avec celle qui lui a été confiée, Emmy Noether tandis que la seconde instaure le cadre du conte, qu’une femme dispense quotidiennement à ses enfants, au sujet de la scientifique mise à l’honneur dans cette nouvelle (Segenet Kelemu). Enfin, Fabienne Radi laisse transparaitre les coutures de la création de son texte : elle dévoile les préambules pragmatiques d’une rencontre, via la recension de nombreux profils LinkedIn identiques, et épingle les aléas d’une rencontre en visio, tributaire de la concentration de ses parties, en proie aux pensées et musique intrusives.Les amorces de la curiosité de ces différentes scientifiques éblouissent de poésie et rappellent la simplicité première d’une recherche scientifique (découvrir ce qu’il y a à l’intérieur du noir, pour Cecilia Payne, scrutée par Anne Penders ; s’intéresser aux choses invisibles, pour Inge Lehmann, approchée par Christine Van Acker ), dont les résultats nous parviennent souvent percés d’erreurs, ce que ces rencontres corrigent (Lisette Lombé, aux côtés d’Aurore Thibaut). De ces frottements scientifiques jaillissent alors des apprentissages majestueux : les «  narrations secrètes  », au cœur des arbres-archives, qui gardent la mémoire du feu ou du jet stream, font rêver ( Ysaline Parisis , à l’écoute de Valerie Trouet). Nourries de cette réception multisensorielle du savoir, ces artistes ressentent aussi les frétillements de la création : écouter la «  trajectoire contée  » de Miho Janvier, celle de son «  dialogue avec l’univers  », déclenche chez Victoire de Changy des poèmes filés dans les airs. Les recherches de Priyanka Priyadarshini mettent Fabienne Radi sur la voie d’un rapprochement magique, entre l’or réparateur à l’œuvre dans le Kintsugi japonais, et la protéine MRX, réparatrice de brins d’ADN cassés, augurant d’un potentiel poème figeant cette alliance.Autrices et scientifiques détiennent un objectif commun, un fantasme de cabane, renfermant leurs intérêts les plus chers. Si les autrices créent chacune une nouvelle dense, close, révélatrice d’un large travail en amont, les scientifiques reviennent sur l’espace qu’il faut dégager pour sonder un phénomène, sur l’effacement volontaire de tout ce qui n’est pas étudié, créant un espace de jeu exclusif, qui concentre toute l’attention. Plus que d’effacer les vitres des fleuristes ou des vendeurs de bibelot pour offrir un écrin brut et net à une éclipse lunaire, Faustine Cantalloube fait de la fuite un prérequis nécessaire au travail sur des «  outils qui captent la lumière dans l’immensité  ». Une image choisit la scientifique et «  se pose, enclume, dans [sa ] tête  ». Les sciences et la littérature résultent de ces passions exclusives, de ce temps versé dans une obsession.Chaque parcours de vie, déroulé par ces autrices, appelle à sinuer dans ceux qui les habitent et des liens qui ne peuvent plus être tissés humainement s’échafaudent joyeusement (Veronika Mabardi et Trotula de Salerne). On les voit, ces onze femmes, et toutes, souvent heurtées à l’invisibilisation de leur talent (Mary Tsingou, mise en lumière par Isabelle Dumont ), sont désormais brandies par onze autres femmes, dans des nouvelles fascinantes. Cette guirlande de papier, plaçant dans l’exact même axe science et littérature, appelle résolument à être complétée. Fanny Lamby Comment regarder plus loin explore le monde des femmes, de la création et des sciences. Quelle est la vie au quotidien des scientifiques? Comment entendre, ressentir, rêver le monde des mathématiques ? Son langage dit-il autre chose de notre monde ou en crée-t-il un autre ? Qui sont celles qui les pensent, les créent ou les révèlent ? Dans cette collection de nouvelles, des autrices contemporaines proposent des textes de création imaginant des fragments de vie de femmes scientifiques. Certaines ont marqués l’histoire, mais sont oubliées, d’autres sont des scientifiques actuelles. Notre proposition se veut à la fois poétique, mystérieuse, réparatrice, ambitieuse et ludique, une passerelle entre deux mondes de la création au féminin.   Beata Umubyeyi Mairesse sur Segenet Kelemu Charlotte Biron sur Faustine Cantalloube Fabienne Radi sur Priyanka Priyadarshini Lisette Lombé sur Aurore Thibaut Victoire de Changy sur Miho Janvier Ysaline Parisis sur Valérie Trouet Anne Penders sur Cecilia Payne Isabelle Dumont sur Marie Tsingou Veronika Mabardi sur Trotula de Salerne Christine Van Acker sur Inge Lehmann Gaël Octavia sur…

Nous sommes à la lisière

Un recueil de nouvelles qui interroge avec force aussi bien…