Ce roman traverse une année de la vie de Nathan. Il aborde les questions contemporaines de la démence sénile, de la crise migratoire, des premiers émois. L’amitié, l’amour, la famille, la vie enfin, sont passés au tamis d’une histoire burlesque dont le ton se veut drôle et émouvant.
Nathan a seize ans. Un cerveau un peu trop encombrant, des amis triés sur le volet, des parents qui se disputent tout le temps, une grand-mère un peu dingue et une amoureuse qui a fui l’Erythrée. Nathan a seize ans et son univers s’écroule, un soir de pluie (les drames arrivent toujours les soirs de pluie), quand il apprend tout à la fois que Saïma a décidé de partir en « Youké » et que les fantaisies de sa grand-mère vont la condamner à la séniorie.
L’une n’a plus d’endroit où loger, l’autre ne peut plus vivre seule dans sa petite maison de la rue du Paradis. La solution semble toute trouvée…
Auteur de Les Pas perdus du Paradis
Déjà très mature du haut de ses seize ans, Nathan refait le monde avec ses trois meilleurs amis. Sa grand-mère, elle, s’en évade au gré de fantaisies revendicatrices dont elle appréhende de moins en moins clairement les contours. La laisser vivre seule dans sa maison ou la faire emménager dans une séniorie, telle est la question qui s’invite régulièrement dans les disputes des parents de Nathan. Un jour de printemps, Saïma débarque dans cet univers, en entraînant le réagencement puis, le bouleversement.Saïma a fui l’Érythrée avec sa famille. Leur demande d’asile refusée en France, sa mère et sa sœur sont arrêtées ; pas elle mais ça ne saurait tarder, mieux vaut rester cachée. Mais où ? Et si deux problèmes s’annulaient en se…