Les ombres de l'innocence



À PROPOS DE L'AUTEUR
Coraline Croquet
Auteur de Les ombres de l'innocence
J’ai eu 20 ans en 2001. J’ai un diplôme d’ingénieur agronome, spécialité : les productions animales. J’ai fait deux ans de recherche pour le FNRS dans le domaine de la génétique des bovins laitiers. Depuis 2006, je travaille chez Statbel, l’office national de statistiques belge qui dépend du SPF économie. Bref, je suis fonctionnaire et scientifique dans l’âme. Mais je déteste mettre les gens dans des cases. Je suis maman de deux adorables filles et le jardin de la maison est mon domaine. J’habite Dour et je suis assez fière de vivre dans le Borinage. Je suis navetteuse. Les trains n’ont aucun secret pour moi : je suis mariée à un cheminot. Le train est d’ailleurs devenu mon lieu de prédilection pour lire. Des polars évidemment. Mais aussi pour écrire. J’ai toujours eu l’envie d’avoir mille vies, une manière d’y parvenir : c’était de les inventer. C’est en 2016, que j’ai commencé la rédaction d’un premier manuscrit. A ma grande surprise, ce manuscrit a été finaliste de l’édition 2019 du prix Fintro. Ayant pris beaucoup de plaisir à participer à cette expérience, j’ai soumis un second manuscrit en 2020 : Les ombres de l’innocence. A côté du prix Fintro, je participe aussi à des concours de nouvelles. Cela me permet de toujours avoir un objectif, un projet sur le feu, une histoire en tête. Certaines de ces nouvelles ont été publiées : Agonie, Maison de la Francité 2018, La mémoire de l’eau, concours Re-Nouvelles de La Louvière, 2018. Et tout récemment, J’habite Dour a remporté le concours organisé par le salon du livre de Dour. Des nouvelles au contenu pas si sombre finalement. Comme quoi rien n’est jamais ni tout blanc, ni tout noir. Mais le plus important pour moi : toutes ces rencontres que j’ai pu faire au gré de ces différentes aventures.

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Soren disparu

«  Il a réglé la course, est sorti en sifflotant et, sans se retourner, il a soulevé son chapeau en guise d’adieu  », telle est la dernière image qu’a laissée Soren. Nous sommes à Bordeaux, en novembre 2017, et ce musicien et producteur âgé de cinquante-huit ans a demandé au chauffeur de taxi de le déposer à l’entrée du Pont de pierre. Après, plus rien… plus de Soren. Qu’est-il advenu ? Le roman de Francis Dannemark et Véronique Biefnot s’ouvre sur cette disparition et met en récit plusieurs voix. Elles ont toutes connu Soren, de près ou de loin. Chacune d’elles plonge dans ses souvenirs, exhume des moments passés en sa compagnie, des instants de sa vie et, dans une polyphonie où les sonorités tantôt se répondent tantôt dissonent, elles livrent au lecteur une reconfiguration de ce mystérieux Soren, tentant de lui éclairer le mobile de son départ. Chacune y va de sa modulation. «  On dira Soren ceci, Soren cela.. on dit tant de choses, mais au fond, qu’est-ce qu’on sait ?  » Lire aussi : un extrait de  Soren disparu  La construction du roman joue sur un décalage entre temps de narration et temps de récit. Tandis que cette volatilisation du personnage principal orchestre les interventions des différents narrateurs – celui-là l’a appris par téléphone, l’autre en écoutant la radio, celui-ci l’annonce à son père, un autre encore y songe à partir d’une photo de chanteuse dans un magazine etc. –, les récits font appel à une mémoire narrative qui reconstruit, rend présente une antériorité qui parcourt la vie du disparu, de son enfance à cette nuit sur le pont. «  Un souvenir entraîne l’autre. Quand on commence, on n’en finirait plus…  »Cette temporalité se déploie dans une spatialité qui accroît le côté mémoriel des interventions. Le lecteur arpente un Bruxelles d’autrefois ; de l’auditoires de l’ULB au Monty, le piano-bar-cinéma d’Ixelles, près de Fernand Cocq, de la chaussée de Ninove au Mirano Continental, la capitale se fait le lieu de ce festival narratif. [L]es soirs où je glandais, on traînait ici ou là, au Styx, on attendait une heure du mat’, avant ça, rien de bien ne se passait nulle part. À pied la plupart du temps, on allait jusqu’à la Bourse, au Falstaff, à l’Archiduc…, on se faisait parfois refouler à l’entrée quand on était trop murgés ou trop nombreux, ou qu’un truc nous avait énervés, un film ou un bouquin, et que la discussion déraillait. On buvait du maitrank ou des half en half, ou rien, ça dépendait de qui payait la tournée, ensuite, on montait le nord, sous le viaduc, vers l’Ex, ou alors à la rue du Sel parfois.  Cent-douze récits rythment ce roman choral où la musique est omniprésente . Fitzgerald, Les Stranglers, Wire, Chet Baker, Branduardi, Kevin Ayers, Neil Young, … La compilation forme une constellation où luisent les traits saillants qui permettent d’appréhender, par fragments, le disparu, de retracer son parcours, avec, en fond, ces musiques qui résonnent et accompagnent la lecture.Le duo Biefnot-Dannemark, déjà connu pour La route des coquelicots (2015), Au tour de l’amour (2015), Kyrielle Blues (2016) et Place des ombres, après la brume (2017), offre un nouveau quatre mains avec Soren disparu . Un roman kaléidoscope où se font échos les témoins de la vie de Soren ; lesquels, dans l’exploration du pourquoi et du comment d’une perte, mettent en lumière le temps qui passe, la complexité de l’existence et sa fugacité.Une nuit, traversant un pont, Soren disparaît. Tour à tour producteur, musicien, organisateur de festivals, cet homme multiple n'a eu de cesse d'arpenter le monde de la musique. Pour percer le mystère de sa disparition, une centaine de témoins…

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