Lès Grands-Aubes

RÉSUMÉ

Cet album-kamishibaï, réalisé d’après une histoire de Sarah V., donne l’opportunité au conteur de plonger son auditoire en immersion linguistique. Inspiré de la technique du kamishibaï, il permet de montrer au public les illustrations correspondant au déroulé de l’histoire, tout en apportant au narrateur la sécurité d’avoir le texte sous les yeux.

Les scènes sont dessinées en noir et blanc et suffisamment explicites pour qu’une personne, quel que soit son âge et sans aucune notion de sa langue régionale, comprenne le contenu du récit, dès la première écoute.

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À PROPOS DE L'AUTEUR
Joëlle Spierkel

Auteur de Lès Grands-Aubes

Enseignante en Éducation musicale aux Écoles communales de l'entité de Namur (1976 à 1986) pour compte du Conservatoire de musique de Namur ; au Centre de Chant Choral de la Communauté française (1987 à 1990) ; à la Haute École Albert Jacquart (1990-1991), puis Éveilleuse de Sons au Secteur formation du Service de la Culture de la Province de Namur où elle crée le département de Musique environnementale (1991 à 2017), Joëlle Spierkel est également co-fondatrice de l’ASBL : Centre de Recherche en Éducation et Environnement (CREE). Un partenariat entre la Province et l'ASBL lui permet de mettre en place l'exposition permanente titrée « Aux racines de la musique » sur le préhistosite de Goyet. Elle propose de même au fil des ans et par-delà les frontières (Asie, Afrique) des formations pour adultes : « La Nature sous l'angle du sonore ». En octobre 2010, elle s'inscrit à l'École de wallon « Lucien Somme » établie à Namur, sans aucune connaissance préalable du wallon. Dès 2011, au sein du Service de la Culture de la Province de Namur, elle oriente son travail vers la défense et la promotion des langues régionales endogènes. En 2011 et 2012, par le biais du concours « Un auteur, une voix », ses textes, écrits en wallon central, valent au conteur Pierre Lazard et à la comédienne Sonia Goossens un premier prix d'interprétation. Entre 2013 et 2016, elle met sur pied, en été, un atelier d'écriture pour adolescents et adultes : Lîre, dîre èt scrîre è walon.  Dans la foulée, elle écrit « Nicolas et le mirliton - Bosrèt di s’ nom d’ famile », un livret pédagogique bilingue (wallon central-français) destiné au tout-public.  Quatre mille exemplaires de ce recueil ont été distribués gratuitement sur le territoire de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Invitée à rejoindre le cercle littéraire des Rèlîs namurwès, elle y est admise comme membre effectif en février 2014. En 2015, dans le cadre de la Fête aux langues régionales de Wallonie, elle propose une démarche pédagogique avec le récit « Lès Grands-Aubes / Les Grands Arbres / Auteure : Sarah V. », une histoire sur la douleur de l’exil et la nécessité de préserver ses racines. Elle le présente sous forme de Kamishibaï. Outil grâce auquel elle monte une campagne de sensibilisation au wallon pour le jeune public : https://www.province.namur.be/activites-dialectales Elle est également associée à l'écriture du « Voyage en Oïlie », une création d’oïl fondée sur le principe de l’écriture collective itinérante. Li voyadje en Oïlie est édité aux Éditions micRomania, en 2015. En 2016, par des textes bilingues wallon-français elle illustre de contes, mythes, histoires et légendes, le glossaire « Noms de plantes et vocabulaire botanique français-wallon » de Louis Marcelle (Ed. Ville de Namur). Brochure téléchargeable sur le site : www.nature-namur.be En 2017, en coproduction notamment, avec la Province de Namur et l’asbl Promotion de la langue wallonne, elle œuvre pour le groupe des chanteuses dialectales « La Crapaude » au travers d’un CD et d’une brochure didactique « À tot spiyî ». Par le bais de « Ma commune dit « oui » aux langues régionales » elle s’investit sur le territoire des communes de Gesves, de Profondeville, de Rochefort et de Namur pour la défense, la promotion et l’essaimage du wallon. Intéressée par le théâtre dialectal, elle monte, pour la première fois sur les planches falsitombiennes (salle de l’Union) et namuroises (Cinex), en décembre 2018 et janvier 2019. En avril 2019, avec le soutien du Service des langues régionales endogènes de la Fédération Wallonie-Bruxelles, elle sort « Chandîye – Sueur Froide ». Un album bilingue sur supports numérique et papier, assorti d’un cahier pédagogique (92 pages). Il s’agit d’une approche originale pour inciter le jeune public à découvrir et à pratiquer sa langue régionale. Cet outil, en wallon central et français, est destiné aux animateurs, enseignants, parents, bibliothécaires et toute personne intéressée par la transmission et la sauvegarde de son patrimoine dialectal. Il est téléchargeable gratuitement sur https://relis-namurwes.be et https://www.languesregionales.cfwb.be et sa traduction autorisée en toute langue autochtone. En septembre 2020, avec le soutien du Service des langues régionales endogènes de la Fédération Wallonie-Bruxelles, elle propose « Cwastrèsse », un outil pédagogique bilingue qui apporte aux utilisateurs, des supports originaux, un apprentissage progressif, ludique, varié, concret et pragmatique pour faire vivre et apprécier le wallon. « Cwastrèsse » est téléchargeable gratuitement, il est enrichi d’une série de séquences audio-visuelles. Il existe en version papier (gratuit, sauf frais de port) et il est libre de droits. En septembre 2021, aux Éditions Noir Dessin, elle signe la version dialectale namuroise d’un album des Schtroumpfs : « Lès Chtroumf èt l’ murwè èssôrçulé ». Cette bande dessinée est accompagnée d’un lexique exhaustif et de plusieurs pages de règles pour bien prononcer et comprendre l’orthographe, la grammaire et les particularités du wallon central. En mai 2022, dans le cadre de la Fête aux langues régionales de Wallonie, elle propose une séance d’animation pour sensibiliser le jeune public à sa langue régionale : « Portraît d’one pome ». Cette démarche didactique (en versions papier et numérique) est libre de droits, tant au niveau des illustrations que des textes.

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