En cet hiver 1839, Londres ne parle plus que du meurtre de la petite Nell. un meurtre d’autant plus injuste que son tout-puissant géniteur, Charles Dickens l’a perpétré de sang-froid. L’écrivain n’a-t-il pas droit de vie et de mort sur ses créations littéraires?
Le jeune auteur du célèbre feuilleton Le Magasin d’antiquités aurait-il fait périr son héroïne s’il s’était douté des conséquences? En effet, le courroux des lecteurs est immense, et leurs lettres submergent la rédaction de l’ Evening Chronicle. Quant à Charles, il va jusqu’à recevoir des menaces de mort…et de fait, un assassin frappe bientôt dans l’entourage de son amie Mme Tussaud. La peur s’installe…
Décidé à mettre sa famille à l’abri, Charles accompagne son épouse Kate et ses enfants à Paris, puis revient seul, assister à la première de la pièce tirée de son œuvre. Mal lui en a pris: dans l’ombre, est-ce un lecteur vindicatif qui a juré sa perte?
Né le 08 mai 1925 à Tournai
Formation à l’Athénée de Schaerbeek.
J'ai commencé à écrire à l’âge de 15 ans. Mon premier livre Meurtre pour meurtre a été publié en 1941. Directeur littéraire aux Editions du Lombard Presque toujours sans synopsis pré-établi, je raconte souvent une histoire dont je ne connais pas la fin. Je rends ainsi hommage à Simenon qui disait : “Comment voulez-vous que je vive quelque chose qui a déjà été vécu ?”. Formée par la télévision et la BD, mon écriture est volontairement visuelle. Dans mes premiers romans, je me laissais guider surtout par les mots, maintenant je raconte les images en un langage que la majorité des lecteurs comprend. La rencontre du dessinateur Tibet l’amena à créer avec ce dernier le célèbre héros de BD, Ric Hochet, dont plus de septante albums ont paru à ce jour, traduits dans une quinzaine de pays différents. Il a écrit plusieurs adaptations de romans de Steeman pour la télévision (Le condamné meurt à 5 heures et Les Atouts de M. Wens). Il a publié chez Hachette, coll. Labyrinthes, trois polars historiques dont Charles Dickens est le héros (Les chemins de lune, Le voleur d’âmes et Les anges de cire).
Avec six romans à l’enseigne du « Noir corbeau », la collection éponyme des éditions Weyrich prend…
Paul Colize nous ouvre les portes d’un monde qui nous touche dans notre quotidien,…
Une belle mise en place Une note, avant l’ouverture du récit, tente de lui conférer…