L’étude que publie l’historien Pierre-Luc Plasman se situe dans le droit fil de ses recherches sur la gouvernance des États coloniaux et vient combler une lacune dans l’historiographie de ce « cœur des ténèbres » que fut pendant des décennies le Congo belge. En effet, les précédents ouvrages sur la question, même si leur auteur affirme se ranger sous la bannière de l’objectivité scientifique, prenaient souvent un tour polémique, réquisitoire ou plaidoyer, quand il s’agit d’évoquer les conséquences sanglantes de la colonisation belge.Sur ce dossier que l’on pensait clos à coups de témoignages et de statistiques accablants, Plasman tente quant à lui d’apporter un regard neuf, en fournissant enfin « une étude systématique…
Célébration de la vie par un ancien membre de l'Internationale situationniste, cette vie n'étant…