L’enfant de la Puszta

À PROPOS DE L'AUTEUR
Yves Caldor

Auteur de L’enfant de la Puszta

« Yves Caldor a une plume et des pieds qui le font se tourner vers la Hongrie, retrouver les mots d’avant le départ de Budapest, d’avant l’oubli de la langue hongroise. Les aléas de l’histoire lui ont donné l’ouverture nécessaire pour devenir cosmopolite, hongrois, français puis belge, maniant la langue française et la mariant à l’imaginaire hongrois, à la géographie : puszta et Fagnes rassemblés dans une pérégrination à travers les cours d’Europe : ambassadeur et chevalier hongrois. Mais aussi admirateur et inconditionnel du moyen âge : L’enfant de la Puszta. Puis la Hongrie des souvenirs précieusement gardés ou racontés par les aînés en filigrane du Train des enfants. Des nouvelles ensuite, qui mélangent joyeusement fantastique, surréalisme, dans une belge faconde. » Je suis né à Budapest le 6 mai 1951, de père hongrois et de mère française; enfance bilingue, prénom bilingue (Yves - Ivan), patronyme « typé »:Káldor (appuyer sur le a, rouler le « r ») ; nous quittons la Hongrie lors de la révolution de 1956 , pour la France. Káldor devient Kaldor, - on ne roule plus le « r « - mais découvre néanmoins le regard des autres … « La Hongrie? C’est où? » A l'âge de treize ans, je découvre la Belgique. Et le regard de ces autres autres - « on voit que tu n’es pas d’ici… » Mais je m'y enracine, Kaldor devient Caldor; étude de la mise en scène, puis licence et agrégation en philologie romane; je suis professeur de langue et littérature française dans une Haute Ecole de Wallonie… Bref, je me sens belge et bruxellois, ça ne m’empêche pas de garder vivantes en moi mes souches magyares et françaises. Je ne me définis pas comme immigré; je suis d’ici et de tous mes là-bas. (Il faut relire Les identités meurtrières d’Amin Maalouf… ) Une obsession: les racines "doubles", les miennes, celles des autres; comment parler de "ça"? Comment écrire à propos de "ça"? Est-ce donc si difficile? Oui… j’essaie; se définir, redéfinir sans cesse; toutes mes racines, mes strates; que de stratagèmes pour n’en perdre aucune !… 2 ŒUVRES QUE JE SOUHAITE FAIRE CONNAÎTRE Ismaïl Kadaré, Le Palais des rêves. Arto Paasilinna, La cavale du géomètre.

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