Auteur de Légendes Faës #1 : La chienne de l'ombre
Manon Elisabeth d’Ombremont est née en 1993 et est étudiante en médiation culturelle à l’Université de Liège. Elle est une grande lectrice SFFF mais également de classiques littéraires, qu’elle dévore sans modération. Difficile pour elle de se choisir un modèle : elle puise son inspiration partout, mais plus particulièrement chez Pierre Pevel, James Barclay et Alexandre Dumas, ses auteurs favoris. Depuis qu’elle a onze ans, elle écrit sur des plateformes rpg en ligne où elle créée des histoires et des personnages, le but étant d’interagir avec d’autres joueurs. L’écriture devient rapidement une passion, un exutoire. Elle va enchaîner les thèmes dans la veine fantastique : vampires, loups-garous, sorciers, démons, superhéros, dragons, mangas, faës... C'est avec la dark fantasy que le déclic se produit. En 2015, elle publia son premier roman dans cette veine : Les Légendes Faës - la chienne de l'ombre. Lancée, elle continue chez l'Ivre-Book avec une nouvelle gothique (Lune de Miel) et le Nechtaànomicon. Suite à un défi, elle tente même le thriller psychologique dans la mafia, sur fond de romance lesbienne (Bratva), un roman sortit en mars 2017 chez Sharon Kena. Touche à tout, elle ne compte pas s'arrêter en si bon chemin !
La situation des réfugiés du Camp Sud n'est guère brillante. Forcés de fuir une Europe dévastée…
Éric Derkenne a fait du visage le théâtre de ses précises opérations.Jour après jour cerné de lignes ombrageuses, le siège du combat se disloque en de sombres cavités. Les yeux, les oreilles, les narines, la bouche sont autant de gouffres que l'artiste sonde inlassablement et qui emportent celui qui les scrute dans des tourbillons vertigineux. Les têtes prennent corps et dans ce bataillon de figures totémiques, chaque soldat se distingue grâce à une infinité de détails graphiques.Parti d'un bigbang de formes colorées et isolées dans l'espace, Éric Derkenne a mis en place au fil des ans une méthode précise et immuable, un réseau de circonvolutions de cercles et de serpentins qui envahit la feuille blanche, donnant naissance à d'énigmatiques portraits. Tel une « dentellière du stylo à bille », il s'est abîmé avec application dans ce lent ouvrage de tissage, d'entrelacement de lignes, ceignant sa propre image, par maints assauts répétés. À l'identité qui défaille, Éric Derkenne a répondu…