Le petit Izoard de poche


RÉSUMÉ
Parallèlement à son activité de poète, Jacques Delmotte (Izoard est un pseudonyme) avait longtemps enseigné le français dans l’enseignement secondaire technique et professionnel. Quant à Angel Beatove, on nous dit que son œuvre se construit sous forme de séries thématiques et qu’elle procède d’un questionnement sur l’humain et sa relation au monde. Leurs deux noms sont liés à la ville de Liège. Le premier y est né en 1936 et y est mort en 2008. D’origine…
  lire la suite sur  Littérature de jeunesse

À PROPOS DES AUTEURS
Jacques Izoard
Auteur de Le petit Izoard de poche
Né à Liège en 1936, Jacques Izoard est un homme de rencontres. Rencontre d’un vers d’Aragon au hasard d’un exercice scolaire : «Et son cri, comme un pied nu, troua l’eau verte du silence». «L’insolite de la comparaison, et en même temps son irrécusable vérité, ouvrent soudain à l’infini sa perplexité imaginative.» (Daniel Laroche) De là vient sans doute l’intérêt du futur poète pour le surréalisme dont on retrouve des traces dans son écriture. Rencontres d’écrivains : Izoard sollicite des entretiens à de nombreux écrivains (Supervielle, Ponge, Soupault, Breton, Mac Orlan, Céline, Jouhandeau, etc.) qu’il publie dans des revues liégeoises. Enseignant de français dans des écoles secondaires à Liège, il anime également des revues littéraires, "Le Journal des poètes", "Odradek" qu’il fonde en 1972. Il s’investit encore dans une petite maison d’édition existante, l’"Atelier de l’Agneau", qui publie ceux qui comptent aujourd’hui dans la poésie en Belgique. J. Izoard lui-même édite son premier recueil, "Ce manteau de pauvreté", relativement tard, en 1962. Le pseudonyme d’Izoard fait référence au col alpestre qui l’a ébloui. Petit à petit, il devient l’un des poètes francophones les plus appréciés de sa génération. Le poète voyage beaucoup, principalement en Espagne. Il observe les paysages – ceux aussi de sa ville de Liège –, qui laissent en lui plus d’un écho que l’on retrouve dans ses textes. Car sa poésie est une écriture du concret, de la sensation, de la sensation de soi : expérience du corps, fascination de son morcellement. L’écriture d’Izoard n’est pas lyrique (un «lyrisme en charpie», écrit-il) ; elle «contient au contraire un principe de creusement, le réemploi continuel des mêmes vocables, ou de vocables proches, comme pour en explorer sans fin les potentialités sémantiques et imaginaires» (D. Laroche). (A partir de la ‘Lecture’ de Daniel Laroche in "La patrie empaillée", éditions Labor.) 3 ŒUVRES QUE JE SOUHAITE FAIRE CONNAÎTRE Eugène Savitzkaya, Bufo bufo bufo Karel Logist, J’arrive à la mer Pier Paolo Pasolini, Poèmes oubliés 3 LIVRES DE MA BIBLIOGRAPHIE Vêtu, dévêtu, libre Corps, maisons, tumultes Dormir sept ans

AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:sommeil poème - "Le petit Izoard de poche"
stdClass Object ( [audiences] => Array ( [0] => 16280 ) [domains] => Array ( [0] => 10755 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Le petit Izoard de poche

Parallèlement à son activité de poète, Jacques Delmotte (Izoard est un pseudonyme) avait longtemps enseigné le français dans l'enseignement secondaire technique et professionnel. Quant à Angel Beatove, on nous dit que son œuvre se construit sous forme de séries thématiques et qu'elle procède d'un questionnement sur l'humain et sa relation au monde. Leurs deux noms sont liés à la ville de Liège. Le premier y est né en 1936 et y est mort en 2008. D'origine espagnole, le second vit et travaille dans la cité ardente. Sans doute est-ce la première fois que des poèmes du premier et des dessins du second sont publiés dans une collection destinée prioritairement aux enfants. Poèmes et dessins qui peuvent paraître difficiles, voire hermétiques. Pas seulement pour un enfant mais pour tout un chacun peu familiarisé avec le langage poétique. "La poésie d'Izoard nécessite, non pas tant une initiation, mais une immersion, une confiance, un abandon". Je trouve cette précision en forme de conseil sous la plume de Gérard Purnelle dans un dossier publié par l'Université de Liège. Laissons-nous donc immerger avec confiance et abandon dans la trentaine de poèmes choisis par Béatrice Libert – directrice de la collection Carré d'as. (On nous assure que des poèmes, Jacques Izoard en a écrit près de 7.000!) Certains d'entre nous seront sans doute aidés par le cahier d'activités inséré en fin de volume. D'autres – et j'en suis – entrerons dans les mots d'Izoard par la porte de l'humour. Ainsi page 6 : "Je tombe de sommeil/tout endormi, tout habillé./Je tombe de sommeil/tout éveillé, tout engourdi./Je tombe de sommeil/tout au fond d'un grand rêve./Et je rêve que je tombe/de sommeil et je m'éveille./Je m'éveille tout nu./Je m'éveille tout cru,/Je respire à…