Le petit Izoard de poche

RÉSUMÉ

La poésie de Jacques Izoard (Liège, 1936-2008) est de tous âges. Dans ses délicieux bibelots poétiques s’entremêlent souvenirs, sonorités et sensations. On les déguste avec plaisir, on en joue et l’on peut même en écrire à son tour…

Notre Critique

Parallèlement à son activité de poète, Jacques Delmotte (Izoard est un pseudonyme) avait longtemps enseigné le français dans l'enseignement secondaire technique et professionnel. Quant à Angel Beatove, on nous dit que son œuvre se construit sous forme de séries thématiques et qu'elle procède d'un questionnement sur l'humain et sa relation...

À PROPOS DES AUTEURS
Jacques Izoard

Auteur de Le petit Izoard de poche

Avec opiniâtreté, Jacques Izoard – pseudonyme de Jacques Delmotte (1936 – 2008) – a poursuivi de 1962 jusqu’à sa mort l’élaboration de son œuvre poétique qui compte à ce jour une quarantaine de recueils (Ce manteau de pauvreté, 1962; La Patrie empaillée, 1973; Vêtu, dévêtu, libre, 1978) et contribue, à travers divers groupes, manifestations et revues (dont Odradek), à la diffusion de la poésie. Ses textes concis, en vers ou en prose, sont modernes par leur façon de rompre sans cesse la continuité sémantique et accessibles par leur sens du concret. Fruits d’une observation mobile et minutieuse, ils fragmentent les objets de l’environnement proche (et en particulier, le corps) auxquels ils confèrent une dimension parfois hallucinée.
Angel Beatove

Illustrateur de Le petit Izoard de poche


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Quelle que soit sa rigueur, on le trouve toujours trop long, trop froid, trop déprimant. L’hiver suscite peu notre enthousiasme : on peste lorsqu’il s’installe et on ne le célèbre que quand il disparaît. On tente même de le chasser à coup de carnavals, de le mater à force de proverbes, c’est dire ! La neige et ses jolis flocons n’emportent pas notre adhésion non plus. Certes, on s’en réjoui durant une séance de luge, elle intrigue par son atmosphère magiquement ouatée, on la contemple bien au chaud  derrière une fenêtre, mais elle nous hérisse sous les pneus, nous désole en flaques boueuses, nous brûle par ses gerçures. Décidément, l’hiver est la mal aimée de nos saisons. Ce qui est assez injuste pour lui car «  [il] est comme tout le monde. / Il n’aime pas le froid. / Mais c’est son boulot, voilà. / À l’école, il voulait faire printemps, / mais c’est un métier plutôt rare  ». De plus, «  [d]es quatre saisons, l’hiver est celle qui raconte le plus d’histoires. / Ce sont les mois où on a envie de se serrer les uns contre les autres. C’est sans doute une explication  ». Cela paraît un prétexte parfait pour Carl Norac qui nous offre à envisager ce temps de ralentissement, de calme et de préparation, à la lorgnette d’historiettes amusantes, inattendues et poétiques. Dans Vent d’hiver , on croise notamment une maman aux joues goûts framboise et fraise, des Finlandais aux fesses bleues, un bonnet réceptacle de pensées, un skieur en habit d’ours, un bonhomme de neige affreusement maussade. Et le plus attachant d’entre tous ces personnages parfois farfelus est monsieur-madame (selon les pages) Hiver, un être solitaire, rêveur, résigné, facétieux et amusé : «  On dit que l’hiver est triste, mais on se trompe. Il rigole beaucoup. Par exemple, si vous allez près d’un étang gelé, souvent vous entendez un craquement. Craquement, c’est seulement quand l’hiver a trop envie de rire. Il craque de rire. Il s’éclate.  » Qui l’eût cru ? Comme de coutume, la prose, rêveusement décalée, tout à fait personnelle, de Norac chatouille l’esprit du lecteur, petit ou grand.La découverte de ce livre se niche sans doute dans les dessins de la Gantoise Gerda Dendooven. Le public francophone la connaît (peut-être) un peu moins, alors qu’elle est une mine admirable du paysage graphique flamand, en ébullition hallucinante. Le trait de Gerda souffle comme le vent hivernal : de façon saisissante, un peu piquante, brute. À l’aide d’une palette réduite (essentiellement, du bleu, du blanc, du rouge), elle crée un univers vif, un brin désuet (elle aurait pu illustrer La semaine de Suzette ou un almanach du début du 20e siècle), très évocateur tout en s’inscrivant en résonnance avec une tradition flamande affirmée (planent les ombres indistinctes des Breughel, des Permeke et autres Masereel). Quelle joie pour nous que le Poète national de Belgique / Dichter des Vaderlands multiplie ces collaborations sans-frontières ( Vent d’hiver est déjà le treizième de ses opus illustrés par un talent du Nord) ! À présent, nous avons le cœur à chanter : « Oh ! Vive le vent, vive le vent… » Samia Hammami Au travers de courts textes poétiques, tour à tour drôles ou oniriques, l'auteur raconte les aventures de personnages représentant des saisons autour du thème central de la période hivernale. Ce livre rassemble de petits textes poétiques, tour à tour drôles ou oniriques, sur l’hiver. Le mariage puis le divorce de Madame Hiver et de Monsieur Printemps, les péripéties d’un bonhomme de neige au mauvais caractère, un hiver peu pressé de laisser sa place, l’invention du rhume… autant d’aventures qui parlent de saisons, de neige, de froid… à se raconter au coin du feu ! Car comme le dit l‘auteur dans une de ses poésies : « Des quatre saisons, l’hiver est celle qui raconte le plus d’histoires ! » Feuilleter un extrait…

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