Le moulin à images



À PROPOS DE L'AUTEUR
Pierre Coran
Auteur de Le moulin à images

Né le 11 mai 1934 à Mons

Régendat instituteur primaire, Mons

Des poésies, des fables, des pensées naissent aux aurores. Je taille la pierre brute, affine la forme. Pour moi, le poète est un agent double. Il peut selon l’humeur du moment, se rendre invisible ou transparent, ce qui l’apparente au caméléon ou à la méduse. Cet état me plaît. Qui se nourrit de poésie peut se permettre d’être gourmand. Prix de reconnaissance pour sa contribution au rayonnement de la littérature de jeunesse de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour l’ensemble de son oeuvre, 2006 Lauréat d’une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide au projet, 2008 & 2021 Nominé au Prix Hans Christian Andersen (Ibby) pour l’ensemble de l’oeuvre, 2010  

AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:xfirstword - "Le moulin à images"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 10755 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Chats rimés

L’auteur montois Pierre Coran, ancien instituteur et directeur d’école, a choisi d’entièrement consacrer son…

La poésie est un jeu d'enfant

Les poésies de Maurice Carême n’ont pas pris une ride et sont…

Poèmes de roches et de brumes

Clair comme de l’eau de roches, salé comme l’air des brumes, un poème se lève avec toisur la ligne de l’horizon. L’entrée de Carl Norac dans sa nouvelle fonction de poète national a eu lieu en ce début d’année. Si cette mission le ramène à notre plat pays, il faut cependant rappeler qu’avant d’être notre ambassadeur poétique, Carl Norac est avant tout un grand voyageur. Des quatre coins du monde, il a toujours ramené des carnets pleins de mots, à destination de tous, enfants comme adultes. Son ouvrage Poèmes de roches et de brumes ne se réfère pas à un lieu précis mais invite ses lecteurs à voyager entre ciel et mer, à survoler les cailloux, à se mettre à leur place. Ce court livre illustré prend place dans la collection « Poèmes » des éditions Le port a jauni, une maison marseillaise qui destine ses ouvrages aux enfants et adultes, et qui présente la particularité de publier des livres en deux langues : le français et l’arabe. Ce petit ouvrage broché, au format semblable à celui d’un cahier d’écolier, offre une double entrée, jouant avec les sens de lecture français et arabe. Ainsi, la quatrième de couverture se mue en première de couverture de la version en langue arabe. C’est Nada Issa qui s’est chargée de traduire le texte poétique de Carl Norac.S’agit-il d’un seul ou de plusieurs poèmes ? L’ouvrage offre le choix : le lire d’une traite ou piocher des mots çà et là. Dans ce très beau texte, il est questions de paysages qui parlent, du temps qui s’égrène ou se fige, de la tendresse des brumes, de roches qui causent et rient, d’un horizon devenu page, d’un ciel comme un œil qui se ferme. Quand le temps devient paysage, je jette les minutes devant moicomme des grains d’herbeou des grains de sable.Le chemin alors vient à moi, il y a des siècles dans ma poche, une lune ou deux, des brumes et des roches, quelques mots amoureux. Il n’est guère évident d’illustrer un texte non narratif. Comment mettre la poésie en image ? Arno Célérier semble avoir trouvé la solution. Ses planches en collage représentent des paysages imaginaires, faits de roches et de brumes, comme des dentelles ajourées. Ce spécialiste des papiers découpés (il réalise notamment des pop-ups) crée ici tout un univers dont les couleurs changeantes évoquent différents ciels, différentes heures.Poèmes et illustrations se mêlent et se complètent à merveille dans ce petit ouvrage très réussi, que l’on conseillera à tous. Fanny Deschamps ♦ Pour (re)découvrir Carl Norac et son œuvre, lisez son portrait publié dans le n° 205 du Carnet et les Instants En oiseau curieux ou garçon trop grand, je suis entré dans ces paysages secrets aux couleurs voyageuses, en pensant que les roches et les brumes nous parlent et qu’il faut seulement savoir les écouter.” Ainsi commencent les Poèmes de roches et de brumes où matières brutes et volutes se frottent, se frôlent et se mêlent dans les poèmes de Carl Norac et les illustrations d’Arno Célérier, entre masses de papiers découpés…