Ambroise Daumier est-il un savant fou ? Ses recherches médicales controversées, concernent les effets des ondes sonores et de la mescaline sur le comportement humain. Il prend le risque et réussit à soigner Charlotte dont son fils Alain est amoureux. Puis, en 1936, il rejoint un laboratoire en Bavière, où « on conçoit le chercheur comme un découvreur soutenu par l’État : un simple technicien, et ces gens-là prendront le pas sur nous dans l’avenir ». Ambroise développe alors une terrible « chirurgie de l’âme ». Son assistant Olivier est-il prêt au meurtre pour voler ses documents au Dr Daumier ?
L’actualité éditoriale et littéraire de ce printemps fait bien les choses : la pièce de théâtre de Marie-Thérèse Bodart Le monde éclatera demain vient d’être éditée chez Samsa et un ouvrage constitué de plusieurs contributions littéraires et critiques à propos de la tribu Bodart-Richter a paru en ce début juin aux éditions des Archives et Musée de la littérature dans la collection « Archives du futur », sous-titré Entre écologie et poésie.Quel ADN littéraire et poétique contribuait à ce que cette tribu soit si active tant dans la littérature que dans la matière des questions d’éthique ? Marie-Thérèse Bodart (1909-1981) était romancière, dramaturge, et critique. Elle a été l’épouse du poète…
Émile Lansman étant connu comme « éditeur de théâtre », il est normal que tous les titres proposés par la Maison qui porte son nom soient classés automatiquement dans ce genre éditorial. Et pourtant, lorsqu’il s’agit de la collection Lansman Poche, l’hésitation est souvent de mise : ces livres sont-ils vraiment des textes de théâtre ? Ne seraient-ils pas plutôt des récits, des contes, voire de courts romans ? C’est encore le cas ici pour les trois textes courts constituant le dixième opus de Lansman Poche... Je ne sais quoi d’heureux / Catherine Zambon (France) Lansman Éditeur, coll. Lansman Poche 96 p. 2023 . – 12€ ISBN 978-2-8071-0370-2 Émile Lansman étant connu comme « éditeur de théâtre », il est normal que tous les titres proposés par la Maison qui porte son nom soient classés automatiquement dans ce genre éditorial. Et pourtant, lorsqu’il s’agit de la collection Lansman Poche, l’hésitation est souvent de mise : ces livres sont-ils vraiment des textes de théâtre ? Ne seraient-ils pas plutôt des récits, des contes, voire de courts romans ? C’est encore le cas ici pour les trois textes courts constituant le dixième opus de Lansman Poche. Trois nouvelles centrées sur les relations entre les humains et les animaux, préoccupation oh combien contemporaine ! Bien entendu elles peuvent être portées à la scène et se prêtent à une lecture à voix haute. Mais, écrits à la première personne, ces textes ont été conçus – mis en livre comme dit la 4è de couverture – pour accrocher des lecteurs et des lectrices. Chacune de ces nouvelles, prend son départ sur un mode sombre et désenchanté. La première imagine un futur pas très éloigné où tous les animaux auraient disparu. « La seule chose que j’aurais envie d’entendre, c’est le chant d’un oiseau. Mais il n’y en n’a plus » regrette la narratrice. La deuxième donne la parole à un homme meurtri et désabusé qui, brusquement, se prend d’intérêt pour un lézard qui s’est introduit dans la réserve à provisions de la cabane où il s’est réfugié. Enfin, dans la troisième nouvelle, une jeune femme découvre, non loin du mobil home que lui a légué sa mère, une chèvre et un chameau, derniers pensionnaires d’un cirque à la dérive. Mais, surprise, chacune de ces histoires se termine par un je ne…