Le forain

RÉSUMÉ

Dans le jargon policier, la fraude à la T.V.A. est appelée « carrousel ». C’est ce qui a poussé Max, le commissaire de la brigade financière de Lille, à surnommer « le Forain » un escroc qu’il poursuit depuis des années sans parvenir à l’identifier. Ce génial bandit, c’est Frédéric Galliani, un surdoué qui a choisi de régler ses comptes avec la société en empruntant la voie de la criminalité financière.

Ce polar est une première en soi. Il décrit les mécanismes de la fraude – fausses factures, sociétés bidon, comptables véreux, conseillers malhonnêtes, banquiers corrompus, blanchiment des revenus occultes dans les paradis fiscaux – et l’impéritie des services de l’administration fiscale, dépassée par l’ampleur du phénomène. Mais aussi les moyens policiers destinés à les détecter et arrêter les coupables.

À PROPOS DE L'AUTEUR
Michel Claise

Auteur de Le forain

Michel Claise fut avocat durant vingt ans et il est aujourd'hui juge d'instruction, à Bruxelles, spécialisé dans la lutte contre la criminalité en col blanc. Il s’est notamment illustré dans les dossiers de la Belgolaise, de Georges Dumortier ou encore du délit d’initié dans l’affaire Fortis. Il a choisi de parler de son métier, et des difficultés de celui- ci, en passant par le roman. Il est entré en écriture avec un premier roman très remarqué, Salle des pas perdus (2006) qui parle de la Belgique durant la Seconde Guerre mondiale ; Les années paix (2010), qui continue l'histoire, narre la Belgique d'après-guerre et des années 50. L'histoire racontée dans Le forain (2008) dévoile plusieurs techniques de fraudes, et le quotidien d'une brigade financière, confrontée au manque de moyens. Son but est d'écrire l'importance et la facilité des mécanismes de criminalité financière qui gangrènent notre société. Mais aussi, le manque de prise de conscience général face aux conséquences dramatiques que ces comportements entraînent. Faux et usages de faux raconte comment un écrivain à succès, travaillant sur le roman sulfureux qu'attend son éditeur, reçoit la visite d'un personnage prétendant être le diable. Celui-ci se prop se de l'aider à l'écrire en lui suggérant de s'intéresser à des gens déviants à force de trop se conformer à un idéal de vertu.

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«  Il a réglé la course, est sorti en sifflotant et, sans se retourner, il a soulevé son chapeau en guise d’adieu  », telle est la dernière image qu’a laissée Soren. Nous sommes à Bordeaux, en novembre 2017, et ce musicien et producteur âgé de cinquante-huit ans a demandé au chauffeur de taxi de le déposer à l’entrée du Pont de pierre. Après, plus rien… plus de Soren. Qu’est-il advenu ? Le roman de Francis Dannemark et Véronique Biefnot s’ouvre sur cette disparition et met en récit plusieurs voix. Elles ont toutes connu Soren, de près ou de loin. Chacune d’elles plonge dans ses souvenirs, exhume des moments passés en sa compagnie, des instants de sa vie et, dans une polyphonie où les sonorités tantôt se répondent tantôt dissonent, elles livrent au lecteur une reconfiguration de ce mystérieux Soren, tentant de lui éclairer le mobile de son départ. Chacune y va de sa modulation. «  On dira Soren ceci, Soren cela.. on dit tant de choses, mais au fond, qu’est-ce qu’on sait ?  » Lire aussi : un extrait de  Soren disparu  La construction du roman joue sur un décalage entre temps de narration et temps de récit. Tandis que cette volatilisation du personnage principal orchestre les interventions des différents narrateurs – celui-là l’a appris par téléphone, l’autre en écoutant la radio, celui-ci l’annonce à son père, un autre encore y songe à partir d’une photo de chanteuse dans un magazine etc. –, les récits font appel à une mémoire narrative qui reconstruit, rend présente une antériorité qui parcourt la vie du disparu, de son enfance à cette nuit sur le pont. «  Un souvenir entraîne l’autre. Quand on commence, on n’en finirait plus…  »Cette temporalité se déploie dans une spatialité qui accroît le côté mémoriel des interventions. Le lecteur arpente un Bruxelles d’autrefois ; de l’auditoires de l’ULB au Monty, le piano-bar-cinéma d’Ixelles, près de Fernand Cocq, de la chaussée de Ninove au Mirano Continental, la capitale se fait le lieu de ce festival narratif. [L]es soirs où je glandais, on traînait ici ou là, au Styx, on attendait une heure du mat’, avant ça, rien de bien ne se passait nulle part. À pied la plupart du temps, on allait jusqu’à la Bourse, au Falstaff, à l’Archiduc…, on se faisait parfois refouler à l’entrée quand on était trop murgés ou trop nombreux, ou qu’un truc nous avait énervés, un film ou un bouquin, et que la discussion déraillait. On buvait du maitrank ou des half en half, ou rien, ça dépendait de qui payait la tournée, ensuite, on montait le nord, sous le viaduc, vers l’Ex, ou alors à la rue du Sel parfois.  Cent-douze récits rythment ce roman choral où la musique est omniprésente . Fitzgerald, Les Stranglers, Wire, Chet Baker, Branduardi, Kevin Ayers, Neil Young, … La compilation forme une constellation où luisent les traits saillants qui permettent d’appréhender, par fragments, le disparu, de retracer son parcours, avec, en fond, ces musiques qui résonnent et accompagnent la lecture.Le duo Biefnot-Dannemark, déjà connu pour La route des coquelicots (2015), Au tour de l’amour (2015), Kyrielle Blues (2016) et Place des ombres, après la brume (2017), offre un nouveau quatre mains avec Soren disparu . Un roman kaléidoscope où se font échos les témoins de la vie de Soren ; lesquels, dans l’exploration du pourquoi et du comment d’une perte, mettent en lumière le temps qui passe, la complexité de l’existence et sa fugacité.Une nuit, traversant un pont, Soren disparaît. Tour à tour producteur, musicien, organisateur de festivals, cet homme multiple n'a eu de cesse d'arpenter le monde de la musique. Pour percer le mystère de sa disparition, une centaine de témoins…

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